Celui qui rode [ Pv Azula ]

Cela faisait plusieurs mois qu'Hadrian Elessar, avait été banni du royaume de Palanthas, 134 jours pour être précis. Tout ce temps de solitude à errer dans la forêt, faisant sans cesse des allers retour entre les grandes forêts denses du Nord de Lenama, aux forêts noires d'Evenya. En apparence, il n'avait plus que ses yeux d'antant. Son allure avait completement changé, du noble Prince défenseur de son peuple et de la lumière, il était devenu un rôdeur sombre en apparence et mentalement désesperé. Cependant il ne regrettait rien, son sacrifice avait probablement sauvé des milliers de vie.

Sa barbe avait poussé, et il était mal rasé, son teint était plus allé, cependant, ses doigts qui sortaient de ses mitaines de cuir ainsi que son visage était recouvert de terre, de sang seché et d'autres salissures. Ses vêtements, poussiéreux pour la plus part, était fait d'un cuir sombre.

Un masque dissimulant sa bouche et son nez et une capuche sur la tête, il chassait de quoi manger, dans le centre de la forêt noir, la voix lui avait dit qu'il y trouverait quelques choses. Cela faisait quelques semaines qu'il avait l'impression qu'on l'apellait, d'abord ce ne fut que des rêves, ensuites des murmures inaudibles, puis comme si quelque choses parlait directement à son âme. Ce fut la seule choses qui réconforta le banni, la présence réconfortante et les conseils de la sainte lumière. Chaque fois qu'elle l'envoyait quelques part, un évenement se produisait, bénéfique pour lui.

Après avoir trouvé un hyppogriffe qui broutait paisiblement la mousse humide du bosquet, Hadrian bandit son arc, et dans un sifflement, la flèche transperça le plumage, puis le cuir et enfin les muscles de la bête, traverçant son cou, et coupant ses cordes vocales, l'animal voulut hurler sa douleur et sa détresse, mais la seconde flèche lui fut fatale.

Mangeant la viande crue, n'ayant pas le temps de faire du feu, l'humain remarqua la présence d'un être non loin, il leva les yeux vers les branchages d'un arbres et y découvrit une sombre silouhette...

Chaque pas après l’autre était délicatement, silencieusement et précisément posé. Chaque pas donnait un peu plus d’élan à la course déjà effrénée d’Azula. Évitant une branche puis une autre, elle se faufilait telle une panthère à travers la forêt noire.

Seul le cliquetis de ce qu’elle portait sur elle dévoilait sa position à toutes bêtes et personnes se trouvant dans la forêt. Un humain s’intercala sur son chemin, il n’eut pas le temps de dire un mot qu’une volupté de sang giclait de son coup. Le coup de dague d’Azula avait été rapide et sans bavure, elle n’était pas chasseuse d’élite pour rien.

Elle laissa le corps tombé derrière elle et continua sa course folle. Elle croisa ainsi plusieurs gardes humains du camp le plus proche qui subirent le même sort que le premier d’entre eux ; la mort. Depuis peu, les activités Merrenwens s’étaient intensifiées ; de simple pillage ou agression mais toujours pas de bataille ouverte, les hauts placés attendaient le bon moment. Chaque guerrier, pour l’instant que l’élite, était envoyé sur la frontière pour tester les défenses, le permis de tuer était en vigueur lors de ces missions.

Celle d’Azula était très précise ; voler des affaires et objets, destructions des vivres du camp et surtout mise à mal du morale des troupes. Le stratagème était simple : affaiblir les frontières pour mieux les défoncées lors d’une attaque éclaire. Du moins c’est ce que à quoi pensait Azula. Elle avait gradée et prenait maintenant part de temps en temps au assemblée de stratégie militaire.

Le bruit de la lame de la dague pénétrant le torse d’un soldat se fit entendre une dernière fois, le corps tomba à terre et la dague vint achever la souffrance de celui-ci en s’enfonçant entre les deux yeux du soldat.

Elle continua de courir mais moins rapidement et surtout plus silencieusement. Les cliquetis avaient arrêté et elle se dirigeait maintenant vers la capitale Merrenwens pour y valider sa quête. Seul un sifflement de flèche l’interrompit dans sa course, elle ne s’arrêta pas de courir mais dévia sa course contre l’endroit où devais se trouver la source du bruit.

D’un coup de nez, elle put dire qui se trouvait là. Cependant elle s’approcha lentement avant de découvrir une vieille connaissance dans un état plus que pitoyable, elle ne put s’empêcher de sourire devant une telle chute, des rumeurs avaient courues à travers le pays, elles semblaient bien vraie.

"Votre peuple à une drôle de façon de vous remercier des loyaux services que vous lui avez conférés. Il vous a traités comme une femme de joie qu’on a utilisée puis laissée tomber."

Elle frotta le bout de sa dague contre sa cape et la rangea dans le fourreau. Elle toisa une nouvelle fois l’ex-prince. Il avait quelque chose qui faisait qu’elle ne pouvait pas simplement profiter du moment présent et le tuer. Elle ne savait pas ce que s’était, qu’importe, il semblait bien mal en point.

Elle soupira gentiment.

"Bien… Suivez-moi…"

Elle l’amena à un endroit familier, l’endroit de leur première rencontre ; le village déserté. Une fois sur place, elle entra dans une des maisons et dépaqueta un de ses sacs. Elle jeta des vêtements neufs à terre devant lui et sortis plusieurs vivres humains d’un autre sac.

"Habillez-vous un peu mieux que ça, la saison d’Ulmo arrive et ces vieux chiffons que vous portez ne vous serviront à rien."

Elle se tourna vers ce qui restait d’une cheminée en deux temps trois mouvement elle alluma un feu et commença à préparer les mets humains, se nourrir dans cette forêt était très dure pour un non-Merrenwens et les animaux présents étaient quasi tous porteur de maladie diverse. Le fait de manger de la viande crue n’était donc pas la meilleur des idées.

Elle plaça des couverts parterre pour elle et lui et s’assit en l’attendant. Dès qu’il reviendrait, il aurait droit à la question fatidique ; "Que vous est-il arrivé ?"

Hadrian avait commencé à entamer l'hyppogriffe, sa viande était dure tant l'animal, de son vivant, possédait de muscles. La silhouette qu'Hadrian avait remarqué n'était autre que la Merrenwen qu'il avait rencontré jadis, Azula ! Elle s'approcha de lui et lui fit comprendre par un métaphore joliment imagé ce qui lui était arrivé. L'ancien prince leva son regard fatigué vers elle et il ajouta avec un sourire et un ton parfaitement ironique :

" Sauf que la femme de joie qui sait qu'elle ne sera pas payé ne coucherait pas avec le riche marchand. Il faut croire que je suis plus stupide encore. "

Elle soupira, lui demandant de la suivre ailleurs que dans ses bois sombres et humides. Elle marchait tranquillement devant lui, et lorsqu'elle fut un peu plus loin, il se décida à se lever, après tout, si elle avait voulu le tuer, elle l'aurait fait plus tôt. Marchant derrière elle, il réfléchissait, était ce ains iqu'il était destiné à vivre ? * Je suis né prince et je mourrais en mendiant. * Une bien sombre histoire qui, une fois de plus, aura démontré que l'héroïsme, le courage et la vertu ne sont récompensé que par la trahison, le sacrifice et... Le bannissement.

Ils atteignirent le village désert où ils se rencontrèrent autrefois. Elle sortit des vêtements, mais il ne les saisit pas. Cette fois ce n'était pas par incompréhension, mais par choix, il n'a pas quitté, ou été mit en dehors, de son peuple pour rejoindre les rangs adverses. Si il avait été comparé à une prostitué plus tôt, il n'étai pas pour autant un traitre assoifé de vengeance.

" Pourquoi faites vous cela ? Je ne suis pas plus important que ces hommes que vous avez tué, fraichement égorgée, sans scrupule, sans attardement, ni attachement. Pourquoi faites vous cela Azula ? "

Il saisit un morceau de tissu sec et se secha la visage, ses longs cheveux noir étaient trempés par les pluies diluvienne de la région et crasseux, et quand ils retombèrent lourdement sur son visage il dit :

" Regardez moi ! Est ce que je vaut mieux que ça ? "

Il frappa dans un vieux mirroir, se coupant à de nombreux endroit sur la main. Le poing toujours enfoncé dans le cadre du mirroir, il l'enleva et l'observa, le sang tombait par terre, et a nouveau, il eu la sensation qu'on lui parlait, mais ce n'était pas Azula, non, elle se taisait à ce moment...

" Autrefois j'apportais l'espoir aux hommes, a présent, c'est moi qui n'en ai plus. "

Azula bondit d’un coup sur l’humain, le plaqua contre le mur la dague sous la gorge. Ses yeux respiraient et reflétaient la haine, cette haine si longtemps contée dans les histoires des Merrenwens, cette haine qui aurait fait fuir les Dieux lorsque ceux-ci croisèrent pour la première fois les Merrenwens. Sa voix s’était teintée de mille autres voix sourde, une voix glacée et fantomatique.

"Sachez, prince, qu’aucune âme sur cette terre ne mérite ce que vous affrontez en ce moment ! Je ne tue pas par choix et chaque soir je prie pour ceux que je tue !"

La pression sur le cou de l’humain s’arrêta directement, assez de sang avait coulés et assez de pleure de femme veuve allaient inondées les journées à venir. Elle le regarda toujours droit dans les yeux, la fureur s’apaisant.

"Je suis avant tout un habitant de cette terre et vous aussi, il est normal de s’entraider. Seul nos races et nos attributs physique font de nous des gens différents."

Elle se retourna et reprit les habits qu’elle avait laissée parterre, elle les plaqua contre l’estomac de l’humain et reprit.

"Vous n’êtes ni une femme de joie, ni un traître. Ces habits sont ceux du camp proche d’ici, des habits humains. La nourriture que vous allez manger est humaine elle aussi."

Elle retourna directement s’asseoir et n’attendit pas qu’il prenne place pour commencer à manger. Elle mangeait bien et toujours autant abondamment. Elle releva la tête pour regarder l’humain devant elle.

"Ce qu’il s’est passé dans votre passé pour que vous en arriviez là, je n’en ai que faire, ce qui importe maintenant est où vos pas vous amèneront dans le futur."

Elle le regarda, la colère avait enfin disparue et elle réfléchissait plus distinctement.

"Que pensez-vous faire dans un avenir proche ?"

Elle l’écouta parler avant d’ajouter une proposition des moins généreuses.

"Mon toi en Thev’Aras est votre si vous le voulez. Laissez-moi simplement vous marquer, aux yeux de tous vous serez mon esclave mais intimement vous serez mon invité. Vous laissez ainsi me mets mal à l’aise."

Elle resta silencieuse presque comme étonnée de sa proposition.

[ Dégouté mon post Rp à bugué, pour la peine je vais juste mettre ce qu'il à dit ]

Azula lui avait fait un proposition qui le laissa songeur, après avoir réféchit un instant et avalé quelques morceaux de pain, il répondit :

" Vous ne pouvez me demander cela... Cela impliquerait tant de choses, trahir mon peuple, et si ce n'est pas lui que je trahi, ce sera alors vous qui m'acceuillez, je ne peux pas faire ça... Je ne veux pas ! "

Il se releva, Hadrian voulait résonné Azula, que cette guerre était incensé, qu'ils pouvaient l'en empecher tant qu'il était encore temps, mais finalement, la seule choses qui sortit de sa bouche fut :

" Azula... "

Il se passa un instant avec qu'un deuxième mot ne sorte :

" Merci. "

Hadrian se dirigea vers la sortie, cependant, il se retourna vers elle et plongea son regard bleu dans ses yeux ardents et dit :

" J'ai sauvé des centaines, peut être même des milliers de Sylvains. Ces elfes que vous juger comme étant nos ennemis, n'ont jamais fait que défendre leur terre. Ils ne sont pas les ennemis percecuteur que vous recherchez tant... "

[HS : Sorry, je savais pas trop quoi dire :S]

Azula eue un sourire, sa condition d’exilé n’avait rien avancé, il était devenu encore plus arrogant qu’avant, que cherchait-il ? Cherchait-il à être plaint et pleuré ? Il ne recevrait pas de telle faveur d’Azula, du moins pas celle-ci.

De nouveau il partait, fuyait-il encore la confrontation avec elle ? Fuyait-il la réalité qu’il ne voulait, ou alors n’osait pas voir ? Il avait vraisemblablement perdu ces bonnes manières, allait-il réellement la laissée seule alors qu’elle lui avait portée de l’aide ?

"Vous qui êtes un si grand sauveur, pourquoi ne sauvez-vous que les Sylvains, Hauts-elfes et Humains ? Pourquoi n’êtes-vous jamais venu en nos contrées désolée voir ce que nous subissons ?"

Elle attendit un instant et reprit.

"Les Merrenwens ne s’intéressent guère aux esclaves, votre identités ne sera pas dévoilée et il y a peu de chance qu’il ne vous adresse le moindre regard. De plus vous êtes déjà tombé si bas que je pense qu’il serait impossible de tomber encore plus bas."

Elle avala d’un coup une sorte de viande flasque.

"Ainsi vous pourrez voir de l’autre coter du miroir, vous pourrez voir ce que je j’entends lorsque je parle de misère et de condition de vie compliquée. En me suivant quelques temps, vous verrez ce que subit mon peuple face aux affronts des autres nations et ainsi vous aurez une vue juste des choses"

Elle resta silencieuse un moment, la balle était dans le camp de l’humain maintenant. Il avala de nouveau de la nourriture, s’il partait, elle finirait de manger et s’en irait elle aussi.

Il resta bouche bée... Etait ce une si mauvaise idée d'aller voir ce qui se tramait chez les Merrenwens, était ce inhumain de vouloir devenir altruiste. Le prince banni réfléchit un long moment, regardant son médaillon, celui que l'avait offert son commandant Paladin il y a plusieurs années, il se souvint même d'une phrase de ce patriarche admirable : " En agissant comme eux, nous nous rabaisserons nous même au rang des Merrenwens. ". Les Merrenwens n'ont peut être pas conscience des ravages et des horreurs qu'ils font, mais Hadrian oui, et si il refusait de savoir ce qu'ils enduraient, il ne valait pas mieux.

" D'accord. "

Finit il par lacher, décidé.

" Je vous suiverais à Thev'Aras et ensuite, peut être, sauverais je ce monde de la folie qu'il endure. "

Au fond de lui, Hadrian attendait la mort de son père avec impatience, que son frère devienne Roi et le réintègre à Palanthas, de là, il pourrait stopper la machine de guerre. Hadrian finit par s'assoir prêt d'Azula, calme, il reprit un peu de nourriture et continua de manger, réfléchissant à son avenir pas si lointain.

" Pourquoi fais te vous ça ? "

Demanda t'il sans la regarder.

Azula continua de manger tranquillement, après un petit moment elle arrêta de manger et sortie une sorte de pipe qu’elle fuma quelque peux. C’était sa façon de manger ; elle mangeait puis s’arrêtait pour fumer et penser puis recommençais. Lorsque le prince reprit la parole, elle fut un peu offusquée par sa question ; il touchait un point sensible chez elle qu’elle ne pouvait pas élucider.

Elle venait de tuer plusieurs humains et avait le prince déchu à sa portée de lame. Vu son état et son morale, elle aurait de grande chance de sortir victorieuse d’un duel. Ainsi elle pourrait ramener la tête de ce prince à Thev’Aras, serait couronnée d’or et prendrais du galon. Mais pourtant, elle ne le faisait pas, quelque chose en elle le lui empêchait. Elle ne comprenait pas réellement ce sentiment.

Elle eue cependant un petit sourire entre deux tirée de pipe.

"Bien que nous soyons des êtres combattants, nos bibliothèques regorgent d’écris philosophique de nos ancêtres. L’un d’eux dit : "Seul un être sage saura amener la paix en ce monde".

Je me suis souvent demandée ce que pouvait être une personne sage dans cette guerre qui entremêlait tout ces peuples différents… J’ai alors recherchée et j’ai trouvée ; une personne sage qui agit dans un débat est toujours celui qui prends en compte chaque camp."

Elle se tut un instant l’esprit dans le vague, perdu entre mille et un songes.

"Je pense que vous, Hadrian Elessar, deviendrait une personne plus sage encore lorsque vous aurez vu ce que les autres ne veulent pas voir."

Elle se replongea dans ses pensées, elle réfléchissait au déroulement des choses, elle qui voulait tant amener la paix à son peuple en devenant souveraine se rendit compte qu’elle n’avait pas prit la considération des différents camps. Elle n’avait pas la force mentale pour prendre part à de longues discussions avec des Sylvains ou haut-elfes.

Elle grimaça un instant, vida sa pipe puis recommença à manger.

"Nous irons tous deux à Thev’Aras, avant d’y aller je vous imposerais ma marque d’esclavage. Ce n’est pas douloureux et ne laisse aucune trace une fois retirée. Sur place vous serez mon esclave aux yeux de tous, je devrais donc des fois vous bousculés un peu, mais ne vous inquiétez pas, jamais votre vie ne sera mise en danger.

De part ma condition et mes galons, je vis assez confortablement mais n’ait pas d’esclave car je suis souvent sur les routes. Si on vous le demande, dites que vous êtes un esclave de joie pour mon plaisir personnel."

Elle le regarda droit dans les yeux.

"On vous posera des questions, c’est sûre. Sûrement que ce sera lorsque je ne serai pas là donc je vais vous expliquer un peu de ma vie, je vais vous parler de mon passé pour que vos réponses soient justes et que vous ne détruisiez pas votre couverture.

Si quelque chose vient à mal tourner, je vous ferai quitter la ville directement. Mais ne vous faites pas de mouron, les Merrenwens ne sont pas si violent que ça. Bien qu’on crie partout que nous sommes mauvais et indisciplinés, ce sont les Sylvains qui ont l’air mauvais et indisciplinés à coter de nous."

Elle posa ses couverts, elle avait enfin finie de manger. Elle ralluma sa pipe et commença à raconter son histoire et son passé à Hadrian n’omettant aucun passage. Après avoir tout conté, elle le regarda droit dans les yeux.

"Voulez-vous toujours venir ? Si oui, êtes-vous prêt à recevoir ma marque ?"

Elle attendit, patiemment et en silence.

Hadrian aquiesssait à chaque fois qu'elle lui expliquait quelque choses. Bien que son historie fut surprenante, Hadrian ne pouvait oublier la sans pitié qu'elle était. Cela ne le dérangeait pas, à la guerre comme à la guerre, cependant, cela ne ferait pas de lui le monstre qu'elle était sans réfléchir un instant à la cause qu'elle défend et à ses justes valeurs.

" Mettez votre marque, cependant, je ne resterais pas longtemps, une semaine tout au plus, ce n'est que comprendre vos motivations qui m'y emmène. Rien de plus. "

Ils finirent donc pas ressortir de la maison, il pleuvait toujours, mais ce qui fit paniquer Hadrian fut la présence d'un cavalier noir au visage fantomatique, il dégaina son épée et il disparut, s'évaporant dans les air... Le Prince déchu resta bouche bée et les yeux écarquillé, ne comprenant pas ce que fut cette choses.

" Vous... Vous l'avez vu ? "

Si Azula l'avait vu, ce n'était pas une illusion, ni une vision ou un maléfice le visant personellement.

Après s'être remi de ses émotions, ils finirent par repartir pour de bon en direction de la capitale du monde Merrenwens, la sombre et inquiétante Thev'Aras... Guidé par Azula, le prince ne savait vraiment plus à quoi s'attendre.

Les murmures reprenaient, d’abords si froids et profonds en elle, elle s’y était maintenant faite et appréciait cette voix rassurante qui lui parlait dans sa langue. Elle fit attention de ne pas acquiescer à ce que lui disait la voix de peur qu’Hadrian ne la prenne pour plus folle qu’elle ne l’était.

Elle le suivit un instant et retomba nez à nez avec cette apparition qu’elle avait déjà vu il y a de cela peu, elle eu un sourire intérieur. Il était toujours là, il ne l’avait pas laissée tombée. L’humain semblait totalement déboussolé. Elle devait encore le garder secret, du moins pour le moment.

"Vu quoi ?"

Elle s’approcha de lui et regarda ses yeux. Faisant une grimace elle rajouta d’un ton sérieux.

"La chaire crue des animaux de cette région contiennent des toxines puissantes… Si d’autres hallucinations comme celles-ci apparaissent, faite-le moi savoir immédiatement."

Ils se mirent alors en route pour la grande Thev’Aras. Elle ne lui avait pas encore apposé sa marque, il n’y en avait pas encore le besoin. Elle ouvrit la marche et marcha à son allure, il ne fallait pas le maltraiter, il restait quand même le prince humain

[ Suite "Un humain chez les Merrenwens" à Thev’Aras]

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