En quête d'un rêve

Le soleil... le soleil a perte de vue... Pas un nuage dans le ciel n'aurait put apporter a ce lieu un léger repos. Les seules plantes capable de poussés ici étaient sèche et s'embraserait a la moindre étincelle. De la vie ici... cela semblait tenir du miracle...

Un jappement aiguë tira Ciedith de ses pensées. Elle tourna la tête pour observer Legord. Il semblait piaffé d'imapatience. Elle réprima ce mouvement d'un regard sec et d'indiférence; avant de reprendre sa route.
Il la suivait toujours, trainant dans ces pattes et manqua de la faire trébucher. Elle gronda de la voit, fronçant les sourcils avant de plonger une main sous ses amples vêtements, dans sa besace. Elle en sorti un morceau de viande assez sec, qu'elle laissa tombé sur le sol sans attention particulière. Le coyote s'empressa de l'attraper avant de s'éloigner. Elle reprit sa route, il la rattraperait.

Ses mains se posèrent sur la pierre friable qu'elle escalada rapidement, elle se trouvais alors sur un promontoire. Elle plissa légèrement les yeux pour éviter que le soleil ne l'éblouisse; tout en fixant l'horizon. Evenya... Le ciel y semblait sombre, comme si une nuit constante c'était abattue sur cette contrée. Le sol aussi semblait terne; le volcan constamment en activité aurait rejeter tant de cendres que celles ci auraient colonisé l'ensemble du territoire... Une vision assez étrange, mais qui éveillait en elle un léger sentiment d'excitation. Elle était bientôt arrivé.

Elle se laissa glissé sans peine du promontoire, et secoua légèrement sa longue tunique avant de repartir.
Elle adressa un regard au coyote qui terminait son festin.

"Dépêche toi Legord... Nous y somme presque."

Il avait dresser une oreille attentive a la voix de sa maitresse, et s'était remit en route aussitôt qu'elle eut bouger. Elle dut marcher encore une bonne heure, avant de repérer les premiers signe d'une vie humaine.

J'étais à Evenya.

Hier dans la soirée, j'avais franchis les portes des terres noires avec un profond soulagement qui se lisait sur mon visage. Je m'étais rendu dans un hotel où il y avait peu de monde pour un peu de tranquilité. La chambre m'avait accueillit à bras ouvert et pourtant je ne parvenais pas à fermer les yeux. Trop de choses me préoccupaient.

Après es semaines surchargées de contrats qui me demandaient beaucoup de déplacements, j'étais en piteux état. De plus j'avais du affronter d'autre forces qui n'avaient pas amélioré ma santé. Et j'avais honte. J'avais honte de revenir ici et de penser à me reposer alors que je savais la paix fragile. Enfin, invisible. Je savais que le temps jouerais sur moi. Je devais me soigner dans les plus brefs délaits.

Après quelques petites heures de sommeil, je m'éveillais et entrepris de rassembler de nouveau toutes mes affaires. Une grosse somme d'argent s'accumulait dans mon sac. Du moins assez grosse pour tenir cinq mois sans contrats. Mais une assassin se devait d'être toujours sur ses gardes. Et ce n'était pas dans cet était que j'y parviendrais. En me regardant dans le miroir défoncé de la salle d'eau je compris que je vais faire vite. J'étais trop pâle, trop creuses. Je ressemblais d'avantage à une vieille personne qu'à une personne de mon âge.

Les bagages faits, je descendis, paya le patron et m'enfuis de chez moi recouverte par ma cape qui cahcait ma honte.

Je franchis de nouveau les terres noires mais dans l'autre sens et une boule se forma das ma gorge. Je n'osais me retourner. Je devais aller de l'avant et y retourner par la suite. Je crois que ce fut l'une des rares fos où j'eus envie de pleurer.

J'avais décidé de passé par le désert de façon à ne croiser personne. Je pourrais donc rejoindre la terre des hauts-elfes sans me faire voir et sans me faire attaquer. Je devais fuir. C'était honteux.

Comme si quelqu'un voulait ma honte ou ma mort, quelqu'un qui était censé veillé sur moi, je rencontrai une personne à peine j'étais partis.

C'était un silhouette féminine. Elle était recouverte de drappées blancs de la tête aux pieds de façon à protéger du sable. Ses cheveux étaient à peine visibles sur le sable qui s'étendait à perte de vue.

*Elle est du désert*

C'était certain et c'est ceci qui me posa un problème. Que faisait-elle ici ? Que voulait-elle ? Ne devrait-elle pas être au beau milieu du désert et non aux frontières des terres noires ? Tous fus vite confus et je la maudit de ne pas être venue une journée plus tard.

Soudain, mon instinct refit surface. Je devais défendre mon peuple. Peut-être voulait-elle s'infiltrer dans Evenya ? Je devais savoir ce qu'elle voulait aux Merrewens !

Lorsqu'elle fut à quelques pas de moi, je le vai le bras d'un signe d'arrêt.

- Que viens-tu faire ici ?

Ma voix résonnai sechement. Je m'étonnai que mes sentiments de culpabilités à l'égard de ma race se disimule aussi bien.

Une grande silhouette se détacha de l'ombre. La scène avait un aspect étrange. Le désert a ses pieds, l'ombre a sa face... La lumière qui venait de derrière elle donnait l'aspect du soleil un jour de pluie. La créature possédait une sombre beauté qui intriguait Ciedith. Il y avait quelque chose d'intriguant en son visage.
Alors c'était cela? Les humains des plaines... Non... Il était impossible que leur cousin soit si différent d'eux.
C'était autre chose. Legord était venu se plaquer contre sa jambe pour observer le spectacle.
La jeune femme qu'elle détermina bientôt comme étant une elfe continua de s'approcher. Elle ne semblait pas l'avoir vu, dans son habit blanc, a contre jour. Un mouvement, et le coyote se cambra sur ses pattes, lâchant un léger aboiement qui alerta la jeune femme.

Ciedith ne bougea pas, elle ne souhaitait pas effrayer la femme, qui a la reflection, devait être une Merrenwen. Elle exallait ce charme si particulier qu'on décrivait parfois. Mais celle-ci semblait perturbé en la voyant. D'abord perdu puis menaçante. Ce retournement de situation, et l'aggressivité de son propos laissa un gout amer a Ciedith.
Personne ne les avaient jamais accueillit, mais qu'une personne puisse ainsi s'opposer a elle alors qu'elle ne savait rien de ses intentions la dépassait.

"On se tutoie? Je ne croit pourtant pas t'avoir déjà rencontrer."

Le ton était neutre, comme a son habitude. Elle n'était pas du genre a s'emporter a la première incartade; sinon elle n'aurait jamais eut l'étoffe d'un chef de clan.

"Tu es dans le désert ici; même si tes terres ne sont pas loin. Et j'y suis libre de mes mouvements."

Elle se rapprocha légèrement. Un petit mouvement brusque, le coyote s'éloigna rapidement; peu téméraire.
Le charme de l'elfe laissa place a sa fatigue. Elle n'était visiblement pas très bien. Ciedith fronça légèrement les sourcils. Elle avait sur son visage cette expression de la bête traquer qui ne veux pas être rattraper. Elle avait peut être des problèmes.
Elle s'approcha encore légèrement.

"Je ne suis pas ton ennemi, c'est tout ce que tu doit savoir pour le moment."

"On se tutoie? Je ne croit pourtant pas t'avoir déjà rencontrer."

Ce fut sans aucune hésitation que la jeune femme répondit. Je fus stupéfaite de voir qu'elle savait ce qu'elle faisait. Elle devait être une perosnne très sur d'elle. On avait l'impression que ses idées étaient bien triées dans sa tête de façon à être spontané et surtout convaicante. Alors que j'étais encore dans mes réfléxion, elle enchaîna.

"Tu es dans le désert ici; même si tes terres ne sont pas loin. Et j'y suis libre de mes mouvements."

Elle m'étonnait de plus en plus. Elle me semblait juste même si en tant que Merrewen, mes jugements sur ce qui étaient juste ou pas, bien ou mal avaient changés. Comme on dit, tout est relatif.

Elle fit un pas vers moi mais je ne reculai pas. Nous étions toujours à une distance que je "jugeais" convenable. Je me rendais bien compte qu'à cette distance, elle pouvait voir ce que j'étais devenue. Je savais que mon état de santé se voyait mais tant pis. Peut-être qu'ainsi, elle ne posera pas trop de questions.

Elle dit encore un pas. Un petit pas certes, mais un pas de trop.

"Je ne suis pas ton ennemi, c'est tout ce que tu doit savoir pour le moment."

La colère à présent motait en moi. Ce n'était pas que de sa faute. Mais je crois que ce fus la goutte d'eau, j'essayais cependant de garder mon calme.

- Je mets les ennemis et les neutres dans le même sac. Ces deus groupes ne se rendent pas sur d'autres territoires en général. Surtout pas celui des Merrewens. A moins que tu ne cherches les ennuis.

J'essayais de paraître menaçante mais je ne pense pas que cette fois ci cela avait marcher.

Jusque la pas de problème, l'elfe encaissait les remarques sans bronché, et même sans réelle émotion qui la faisait passé pour indiférente. Puis d'un coup tout changea. De son ton, a l'expression de son visage. Tout en elle marquait la fureur, ses sourcils froncé, et son nez retrousser a la manière des chiens qui se discutent un os; jusqu'à le sang qui battait un peu plus fort ses veines, soulèvent rapidement; de petits mouvements sa jugulaire.

- Je mets les ennemis et les neutres dans le même sac. Ces deus groupes ne se rendent pas sur d'autres territoires en général. Surtout pas celui des Merrewens. A moins que tu ne cherches les ennuis.

Ciedith haussa les sourcils. Et senti un léger pic de frustration monter dans son corps. Sa mâchoire se raidit légèrement avant de reprendre son aspect normal. Qui était cette petite effronté pour venir la menacer ici en plein désert.

"Je suis bien d'accord avec toi. Quelle horreur, ces gens qui viennent chez vous sans y être invité."

Le ton était tranchant. Mais Lily se sentirait bien vite visé. Comme Ciedith l'avait dit plus tôt, elle était ici dans le désert. Elle siffla, et le couard Legord revint de sa course pour se placer contre ses jambes; la langue pendante, assoiffé par la chaleur. Ciedith le gratta légèrement entre les oreilles; le regard toujours pointé sur l'odieuse demoiselle.

"Tu es bien doué pour donner des leçons a ce que je voit, mais aurait tu oublier de les appliquer a toi même..."

Un scorpion apparut entre les plie de ses vêtements, et se mouvait sans difficulté sur elle sans que cela paraisse la gêner. Ses compagnons étaient plus impressionnant que réellement menaçant. Ciedith n'avait aucunement l'intention de nuire a la jeune femme; mais il fallait qu'elle sache que si elle cherchait les problèmes, elle les trouverait.

"Si moi je suis suspecte de vouloir me rendre en Evenya; toi tu a dépassé ce stade... A quoi bon se montrer si agressive... Regarde toi! Qu'est-ce que tu fuit ainsi pour venir te perdre dans la région désertique de Nabata... Je ne croit pas que ce soit la rédemption que tu cherche; sinon tu es bien loin du compte. Le désert ne t'apportera rien de bon."

Elle eut un léger sourire, ironique.

"Tu n'ira pas loin par ici, surtout dans ton état."

Un signe de tête, et elle désigna une direction dans le désert.

"Allez vient. On va s'occuper de toi."

Effectivement, ça n'avait pas marché. La femme du désert haussa les sourcils. Comme quelques répliques plus tôt, elle savait où elle mettait les pieds. D'ailleurs ses derniers propos me touchèrent profondément car je savais qu'elle avait raison. Je détestais m'admettre perdante. Apparemment je n’étais pas malade que physiquement. Plus elle continuait, plus je me sentais faible, inférieure. Mais mon dieu, qu'elle avait raison.

"Si moi je suis suspecte de vouloir me rendre en Evenya; toi tu as dépassé ce stade... A quoi bon se montrer si agressive... Regarde-toi! Qu'est-ce que tu fuit ainsi pour venir te perdre dans la région désertique de Nabata... Je ne crois pas que ce soit la rédemption que tu cherche; sinon tu es bien loin du compte. Le désert ne t'apportera rien de bon."

Je me sentais affreusement mal. Qui étais-je pour dicter sa conduite alors que moi-même j’arrivais sur son territoire ? Personne … C’était dure d’admettre que dans certaine condition je n’étais personne. Je n’étais personne sans force et sans que l’on me connaisse de nom. Si elle savait qui j’étais, ce que j’avais fait et ce que je continuais à faire … Si elle connaissait mon nom … Mais, étrangement, je ne voulais rien lui dire sur ça. Comme si, je voulais être … aimer. Les gens faibles, c’est-à-dire une énorme majorité, m’aimaient par crainte de mourir un jour de soleil. Je n’avais pas réellement d’amis sauf mon espèce que je fuyais désormais…

"Tu n'ira pas loin par ici, surtout dans ton état."

*C’est certain …*

"Allez vient. On va s'occuper de toi."

Elle montra un signe de sa tête, le désert. Je la suivis.

- Merci … Mais, n’aviez-vous donc rien à faire, ici, à Evenya ?

J’avais repris la marque de respect qu’il lui était du depuis le début de notre rencontre. Cette fille avait du mérite. Aider une Merrewen, créature de qui il faut se méfier, créature de l’ombre qui détruit, n’était pas acceptable par tout le monde.

Comme une bête blesser, après avoir montrer les crocs, la jeune femme se laissait apprivoisé. Il ne fallait jamais montrer sa peur, ou bien de l'agressivité. Comme quoi, les hommes n'étaient pas si différent des animaux, et cela n'avait rien de péjoratif dans sa pensée. La jeune femme avait l'air de trouver étrange qu'on lui propose de l'aide. Pourquoi? Parce qu'elle était Merrenwen? Elle aurait dut savoir que de tout temps, les Hommes du désert avaient été en dehors des conflits qui ravageait cette terre. Du moins depuis qu'on les avait chasser ici.

Ciedith c'était mise a marcher lentement, et la Merrenwen la suivait. Elle la remerciait, et s'était mise a la vouvoyer; une marque de respect que Ciedith recevait avec plaisir.

- Merci … Mais, n’aviez-vous donc rien à faire, ici, à Evenya.

Elle tourna la tête vers la Merrenwen, un pale sourire aux lèvres.

"Tu me remerciera quand je t'aurait apporter quelque chose, pas avant."

Elle continuait a la tutoyer, et a vrai dire, ça ne l'aurait pas déranger que la Merrenwen continue également.Elle jeta un léger coup d'oeuil derrière elle, et la noirceur d'Evenya.

"Evenya m'attendra, j'ai tout mon temps."

Legord les devançaient de dix bon mettre, la truffe au sol, il se relevait parfois pour courir après une souris du desert. Quelques minutes plus tard, un petit campement de fortune apparut a leur yeux. Elle s'était installé ici temporairement, son clan voyageait un peu plus a l'est; elle les retrouverait plus tard.

"Alors... Quel nom porte une si jolie jeune femme?"

Le compliment n'était pas forcer, une elfe chez des hommes, cela ne pouvais qu'impressioné. Elle entra un instant dans la tente avant d'en sortir des vivres. Cela n'avait rien des repas riches qu'on pouvais trouver ailleurs, mais c'était suffisant pour pouvoir vivre dans le désert. Elle s'assit sur le sol poussiéreux avant d'invité la Merrenwen a la rejoindre. Elle lui tendit de la viande sécher et une gourde remplit d'eau. Elle était tiède, chauffé par le soleil, mais il valait de toute façon mieux boire de l'eau chaude, cela hydratait alors que l'eau fraiche avait tendance a donner encore plus soif.

"Raconte moi ce qui ton histoire... Enfin si tu le veux bien sur."

Nous avions commencé notre marche vers notre destination : le désert nous attendait. Le soleil était maintenant à la moitié de sa course dans le ciel et la chaleur se faisait sentir. Je ne me plaignais pas, bien que ma cape d’un bleu nuit me portait chaud.

"Tu me remerciera quand je t'aurait apporté quelque chose, pas avant."

C’est ce qu’avait dit la femme du désert en se retournant vers moi avec un sourire aux lèvres. Sous ma capuche, j’y répondis.

"Evenya m'attendra, j'ai tout mon temps."

J’étais d’accord avec la première partie de la phrase. Evenya est et restera là. Mais le temps était de courte durée. Quand la guerre éclatera, elle n’aurait aucune chance de franchir les portes des terres noires, voir même, elle risquait de s’y faire tué à peine en vue au loin dans le paysage orange du désert.

Nous continuâmes à marcher jusqu’à un petit campement. Il n’était pas très grand et cela m’étonnai. En général, les personnes vivant dans le désert se regroupaient pour survive dans de meilleur conditions. Mais cette fille là, elle était seule. Etrange …

"Alors... Quel nom porte une si jolie jeune femme?"

Mon nom ?! Etait-ce bien ce qu’elle m’avait demandé ? A voir son regard qui attendait une réponse j’en déduis que je n’avais malheureusement pas rêvé. Qu’allais-je bien pouvoir lui dire ? Je m’appelle Lily Anna Daurore, vous savez celle qui tue tout le monde ? Pour une fois que je me sentais … normale.

« Je … Je m’appelle Lily Anna. Et vous, quel est votre nom ? »

Non, je n’avais pas mentis, simplement, je n’avais pas tout dit.

La jolie inconnue entra dans la tente et j’attendis qu’elle m’invite à y entrer. Un tel comportement ne me ressemblait vraiment pas. Ou était donc passé la Daurore qui n’a aucun regret, aucun sentiment, aucune compassion ? Pff … Aucune idée.

J’entrai dans la tente. Elle avait sortit de l’eau et de la nourriture. Je m’assis en face d’elle et là, elle me posa une question qui me retourna l’estomac.

"Raconte moi ce qui ton histoire... Enfin si tu le veux bien sur."

Bien sûre que je ne voulais pas. Comment raconter une histoire sanglante solitaire. Cela n’avait rien d’intéressant. C’était stupide. Mais, une petite voix au fond de moi me poussait à parler. Serait-ce celle de la raison ? Si oui, j’avais intérêt à ne pas l’écouter. Pourtant …

- D’accord …

Je regardais la femme du désert dans les yeux. J’enlevais ma capuche. Elle devait bien voir maintenant l’état dans lequel je me trouvais. Je ne la regardais plus. Je ne voulais pas savoir à quel point cela était affreux.

- En réalité, je m’appelle Daurore. Lily Anna Daurore. Je suis née à Evenya. Mes parents étaient de célèbres tueurs. Recherchés par tous les autres peuples par certains Merrewens même. J’avais 110 ans lorsqu’ils furent tués. Je vécu dans la misère durant 30 longues années

Ace moment là, une boule se forma dans ma gorge. Je bus une gorgée d’eau. Je pu constater qu’elle était tiède mais cela m’hydratais parfaitement. Je repris mon récit en essayant de faire preuve d’objectivité.

- A 140 ans, je pris le relais. J’étais là pour venger ma seule famille et poursuive leur travail. J’y pris vite gout. Personne ne se méfiait de moi et le bouche à oreille commença. On entendait dans les cafés sombres : « Les Daurore de retour ». Je recommençais à vivre dans de bonnes conditions de vies et cela me plaisait. Mes derniers contrats se sont avérés très compliquées à cause de la guerre qui se prépare dans les profondeurs. Je me suis énormément affaiblie. Là, je partais chez les hauts-elfes. Je pensais qu’ils m’auraient aidé avec un peu de persuasion. Il faut que je récupère vite. Parce que … la guerre est proche.

Je ne la regardais toujours pas. Que penserait-elle de moi ? Je ne sais pas et en fait je crois que se n’était pas très important. Je me sentais … légère. Et déjà beaucoup mieux.

- Vous êtes la première personne à qui je raconte ça …

Enfin, je la regardais.

- Quel est la votre ? Votre histoire …

Un léger sourire était a peine perceptible sur les lèvres de la Merrenwen, mais il satisferait amplement Ciedith. Son visage sous cette capuche semblait légèrement froid, c'était sans doute pour ne pas laisser paraitre ses émotions, et pourtant, comme si le soleil du désert la réchauffait; elle transpirait la gène quand Ciedith lui demanda son nom. Cette crainte n'avait pourtant pas lieu d'être... Sa langue se délia, hésitante d'abord puis gagnant en assurance. Elle se vit retourner sa question. Lily... ça ne ressemblait pas a un nom élfique pourtant... C'était doux.

"Ciedith Ilbalethiel."

Un nom juste un nom; comment pouvait on se présenter autrement? Cela donnait l'impression de mieux connaitre la personne en face, et pourtant n'importait aucune information suplementaire sur cette même personne. Un piège vicieux d'automatisme que chacun d'entre eux n'évitaient pas.
Alors pour entrer dans le vif du sujet, Ciedith posa cette autre question. Elle était curieuse. Curieuse de savoir que faisait cette jeune femme qui semblait aussi abimé physiquement que moralement dans ce désert si vide et si peu attrayant. Une fois de plus, la belle Lily se tendit. Ciedith avait l'habitude d'observer ses semblables, et même si les mouvements de la Merrenwen étaient réduit; il y avaient des signes qui ne trompent pas. Sa jugulaire qui se contractait, ressortant légèrement de son coup frêle, et malgrè sa capuche, son regard était fuyant. Mais une fois de plus elle s'ouvrit.

Elle semblait en avoir lourd sur la conscience pour agir ainsi, et il était parfois plus facile de vider son sac devant un inconnu que devant une personne proche, dont on craint le jugement. Tant mieux si Ciedith pouvais lui apporter ce réconfort.

Daurore... Ciedith ne réagit pas car ce nom ne lui disait absolument rien. Quelque soit sa morbide réputation, elle s'arrêtait au frontière du désert. Elle parlait de tueur; Ciedith avait du mal a imaginer qu'on puisse faire de la mort un métier. Mais c'était certainnement une culture qu'elle ne comprenait pas; et même au sein des hommes du désert il existaient des assassins, parfois utiles mais souvent immorale... Lily avait abaisser sa capuche, dévoilant ses traits fin et lisse, et lorsqu'elle parla de ses 110 ans, c'est la femme du désert qui eut du mal a cacher son étonnement. Ses yeux s'étaient grands ouvert, et un sourire amusé était apparut sur son visage. Elle le réprima bien vite, car si Lily l'avait perçut elle aurait put se méprendre. Ciedith était impressionne par cet age avancer; bien sur elle avait entendu comme tout le monde les légendes sur l'age des elfes, mais sans y accorder réelle foi. Elle avait au minimum 140 ans, et c'était plus de 100 ans de plus qu'elle. Elle parlait a un être plus que centenaire, qui avait 4 a 5 fois son age. La situation lui paraissait légèrement irréel; mais elle reprit son sérieux, écoutant le tragique récit de son hôte.

La guerre... Les elfes... Ciedith prêtait a cela une oreille attentive, car c'était en partie pour cela qu'elle se trouvait si proche de la frontière. Elle se leva, et alla fouiller dans sa besace, jeter nonchalamment sur la couchette. Elle en sorti quelques rares plantes et en sélectionna quelques une avant de les enfourner dans sa bouche; les mâchant consciencieusement.

"Tu n'as pas choisit le chemin le plus rapide pour te rendre chez les Hauts elfes... et si j'en croit ma maigre connaissance du monde géographique et politique, il me semble qu'il t'aurait fallut traverser des forets appartenant aux sylvains, qui ne doivent pas vous avoir très en amitié, tout comme les hauts elfes d'ailleurs..."

Elle s'interrompit. Que faisait elle? Un sermon? Non elle n'était pas la pour ça. La jeune femme était suffisamment perdu pour qu'elle en rajoute. Et sa situation très certainnement murement réfléchit. Elle devait avoir ses raison. Elle s'était rassit en face de Lily, et parlait sans réellement la fixer.

"J'ai bien peur que mon histoire soit beaucoup moins intéressante que la tienne..."

Un léger sourire. Elle se remit a mâcher, tout en parlant.

"Je suis né dans le désert. Je n'ai pas connut ma mère, car elle a donner ses dernières forces pour me permettre de vivre. Que le désert garde son Ame... Mon père m'as élever un temps, avant de la rejoindre, le plus naturellement du monde. Comme les miens j'ai appris a connaitre le désert et ses secrets. C'est comme cela que j'ai trouver Legord..."

A l'entente de son nom, le coyote couché a proximité d'eux releva rapidement la tête; Ciedith sourit légèrement en le regardant, avant de se détourner de lui.

"Ceci fait je suis retourner dans mon Clan. Que je quitte de temps a autres pour retrouver le calme de la solitude. C'est tout."

Elle avait omis de parler de sa fervente dévotion aux siens et cette volonté farouche de retrouver l'Arathie qui lui avait valut sa place de chef de clan; mais ça, la jeune femme n'avait pas besoin de le savoir.
Ciedith se leva, se rapprochant de Lily; elle crachant dans sa main la mixture qu'elle avait tourner et retourner dans sa bouche depuis quelques minutes. Le mélange semblait gluant, et semblait prendre une couleur entre le vert et le noirâtre. Rien de très ragoutant, et a l'odeur, il semblait que cela devait être aussi mauvais a mâcher qu'a sentir; pourtant elle n'avait pas broncher. L'habitude certainnement, mais de toute façon, dans le désert, la salive était l'un des seuls solvant qu'on pouvais utiliser pour ce genre de préparation.

"Ces plantes devraient apaiser tes blessures; tu peut les mettre sur des brulures également, si le soleil te fait trop souffrir."

Elle lui tendit sa main, afin que Lily prenne cette mixture. Elle ne pouvais pas la forcer a en mettre. Elle la fixa alors, prenant soin de la détailler un instant, attendant sa décision. La couleur sombre de sa capeline n'était pas idéal dans le desert; mais elle aurait tout le temps de s'en rendre compte...

[Désolé pour le temps de réponse...]

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