En route pour Palanthas [ Neisha ]

Hadrian se leva aux premières lueurs du jour, s'habillant de sa cotte et ses brais en maille, plaçant par dessus un gilet en cuir ainsi qu'une pair de bottes. Attachant ses cheveux, et plaçant ses mitaines, il se regardait dans un miroir, et ce qu'il vit, c'était un pauvre fou qui partait en croisade contre un adversaire bien plus fort que lui, une campagne perdu d'avance, cependant, et c'était le propre des hommes, la folie et la passion les menait bien souvent au delà de leur limite.

Ils rangea son épée dans son fourreau et attacha son carquois dans son dos. Le prince des hommes était prèt pour le voyage vers Palanthas. Il descendit les escaliers qui menait aux cuisines et y trouva Neisha, déjà prête. A croire que l'elfe était ravi de cette excursion hors des provinces Elfiques.

" Prenons des provisions, nous allons avoir deux jours de route à faire jusqu'au premier village d'Arathi. "

Pommes, pains, viandes sèches, rien ne fut de trop dans tout ces aliments. L'eau n'était pas une denrée rare dans ces régions d'Avalon, cependant, des réserves furent installé sur leurs montures. Hadrian fut d'ailleurs ravi de voir qu'ils allaient disposer de cheveaux frais et reposé pour ce long voyage.

Monta sur son destrier, il toisa Neisha et lui demanda :

" Vous savez chevaucher ? "

La question n'était pas de savoir si elle savait monter et diriger son cheval, mais si elle tiendrait sur de longues distances.

" J'espère que nous ne ferons pas de mauvaises rencontres. "

Finit il par dire avant que les deux aventuriers se mettent en route, direction, la capitale du Royaume des hommes.

Le soleil n'était pas encore lever, mais Neisha n'avait pas beaucoup dormit, de ce fait partir si tôt n'était pas désagréable, c'était même une liberation du sommeil qui ne voulait pas venir. Elle était prête depuis longtemps déja, mais l'Humain ne semblait pas vouloir se lever. N'était il point matinal?

Elle l'attendait depuis une logue heure déja lorsqu'il se décida a pointer son nez en cuisine. Elle s'illumina, pas facher d'avoir enfin quelque chose a faire. Sa remarque l'étonna, que croyait il? Qu'elle n'avait pas déja penser a tout cela? Il venait a peine de se lever, i était un peu tard pour penser a cela.

"Ne vous en faite pas pour cela, vous serez suffisament bien nourrit et vous pourrez boire tout votre soule... et si les provisions venaient manquer, je ne doute absoluement pas de vos talents de chasseur..."

Son ton était legerement ironique, moqueur, mais certainnement pas méchant. Elle lui laissa le temps d'un déjeuner frugal, quelques fruits, nectar et autres mets, avant de le guider vers la sortie.

"Venez, il est grand temps d'y aller, si nous ne voulons pas cuire au soleil."

Car la était tout l'interet de partir si tôt, ils profiteraient de la fraicheur de l'aube pour parcourir les plus longue distance, tandis que plus tard, le soleil les assomerait.
Un homme les mena a l'arrière de la cité, ou ils trouvèrent deux chevaux, sceller, et prêt a partir. La question de l'humain l'interloca alors. Elle le regarda étonné.

"Vous vous moquez de moi? Sinon pourquoi ces chevaux seraient la?"

Elle n'avait peut être pas saisit la subtilité de la question, mais cela importait peu, si les cheveux étaient la, c'était bien qu'elle comptait chevaucher. La dernière remarque la fit en revanche sourire.

"Je vous guide hors de tout danger jusqu'a la frontière, puis vous ferez de même. Il n'y as pas de raison, pourquoi avez vous toujours peur de faire de mauvaises rencontres?"

Elle souriait, tout en montant a cheval. Ils n'étaient pas aussi grand que les chevaux humains, un avantage, pour pouvoir se glisser sous les arbres, petit mais puissant.

"Allons y!"

Elle semblait heureuse de partir, et l'était de toute évidence, elle l'entraina d'un petit trop hors de la ville, avant de se perdre dans la forêt.

Ils se mirent en route, quittant Lenama, traversant les grandes forêts Sylvaines, au galop, la route serait bien plus courte. Les chevaux Sylvains étaient bien moins véloce et robuste que ceux des humains, mais ça, à la rigueur, Hadrian savait qu'une fois à la frontière il trouverait monture à son gout. Ils galopèrent, souvent, Hadrian parlait, racontant quelques anecdotes lorsqu'il apprit à monter un cheval, et que celui ci s'en alla conquérir une jument alors que le jeune humain tombait sur ses fesses déjà endolori. Neisha rit, elle semblait... heureuse de quitté la forêt.

Ensuite ce fut elle qui parlait un peu de son enfance, sa longue enfance. Ils apprirent à se connaitre, trois jours s'écoulèrent ainsi, entre les pauses pour les bêtes, les nuits à la belle étoiles, les arrêt très temporaire aux villages Sylvains, et lorsqu'ils attegnirent enfin les plaines d'Arathi, Hadrian sourit, enfin de retour chez lui. Neisha constata que les terres humaines possédaient un charme certain, les petits villages ruraux hébergèrent les acceuillirent tout les deux chaleureusement, leur offrant repas, boisson et logement pour la nuit. Parfois, certain fermier demandèrent à leur prince l'autorisation de baiser sa main.

Et bien souvent, lorsque ceux-ci se prosternèrent et embrassèrent l'anneau des Elessar, Hadrian les relevèrent et les embrassèrent comme des frères.

" J'aime l'idée que nous sommes tous frères, que nous souffrons de la perte de l'un des nôtres et que lorsque que quelqu'un souffrira, les autres seront là pour eux. Je suis prince, mais je suis leur frère, leur semblable, je n'ai ni sang sacré, ni destin supérieur, je suis à la place qu'ils m'ont donné. "

Justifiait t'il en souriant. Hadrian était heureux d'être prince et à la fois proche de son peuple, les Sylvains se terraient depuis des siècles, et sans doute, ont oublié que les hommes peuvent changé, et qu'ils ont changé depuis la grande guerre. Le peuple de Palanthas était fier, heureux et prospère.

" Vous sentez vous proches de vos semblables ? "

Et lorsqu'ils arrivèrent enfin devant la magnifique Palanthas, Hadrian lui dit :

" Tel la lumière, la cité blanche éclaire les hommes et leur indique la voie de la justice et de la vertu. "

L'humain sourit et regarda dans les yeux d'émeraude de sa partenaire :

" C'est pour ce genre de choses que certaine personne sacrifie leur vie sans le regretter, un peu comme vous et vos frères sauvages non ? . "

Enfin, après les derniers kilomètres qui les séparèrent de la cité, ils l'atteignirent.

Ils parlaient tout deux, apprennant a se connaitre. Il lui livrait des anecdotes, elle faisait de même, prenant cependant soin de ne pas dévoilé ce qui n'avait pas a l'être. Une manière de se proteger, de ne aps être vulnerable. Elle n'avait quitté la forêt d'une fois auparavant, et cela s'était soldé par un drame. Sortir a nouveau, c'était comme accepter que son deuil soit fait, que plus rien ne repose sur ses épaules. Une liberation en somme. Elle attendait cela depuis de longues années.

La forêt sylvaine se désaipaissit progrssivement, jusqu'a ce qu'il quittent ces terres. Les landes étaient merveilleuses, un charme different, mais pas moins agréable. Elle n'en avait pas le souvenir, a vrai dire, elle avait preferer oculter ces souvenirs de sa mémoire, mais cela lui faisait du bien, de voyager, de voir du monde et des paysages.

L'acceuil que leur reservai les populations étaient impressionnant. Mais tout ce remu menage était reserver a Hadrian, et Neisha savait se faire discrete, puisqu'ici elle n'était rien. Elle ait parfois du mal a comprendre la volonté de certain paysan, de baiser la main de leur seigneur. Hadrian lui expliqua qu'il les concideraient comme des frères, mais l'inverse était probablement eronné. Les frères n'étaient pas emerveiller a la vut l'un de l'autre, ne désirant pas baiser, se rabaissant la main de son semblable.
S'il se conciderait come leur frère, eux le conciderait comme leur superieur.

Elle avait un fin sourire. La pensé d'Hadrian était très louable, mais elle n'était pas sur qu'il réalise.

"Ils ne vous ont pas donner la place d'un frère, croyez moi... Ces gens vous idolatre, cela se voit dans leur yeux."

Elle n'ajouta rien de plus, le laissant prendre conscience a quel point ces gens l'aimait. Elle était étonné. A sa vue, ils semblaient heureux. Elle ne savait alors que repondre a sa question. Biensur les sylvains étaient proche, d'une autre manière certainnement.

"C'est différent. Je ne recevrait probablement pas tant d'égart chez les miens. Peut être un peu plus que n'importe quel autre. Mais pas a ce point. Je dirait que nous sommes comme un troupeau, ou une grande meute. Détacher mais solidaire."

Plusieurs jours avaient passé dans cette ambiance bon enfant avant qu'ils n'atteigne enfin la grande Palanthas. Hadrian semblait heureux de retrouver son dommaine. Ses yeux brillaient comme ceux d'un enfant, cela parvint a tirer un sourire a Neisha, alors qu'elle se rememorait le pourquoi ils étaient la.

Son affirmation suivante l'intrigua. Pour ce genre de chose qu'on pouvais se battre? Elle trouvait cela étrange, on se battait pour des gens, pour des vies, pour une famille, un souvenir. Mais pour la pierre? Car après tout cette cité n'était qu'un amas de pierre, certe très harmonieux; mais une cité pouvais toujours être reconstruite. Cela dit, elle se doutait que par la il pouvais entendre leur territoire, la puissance la beauté.

"Les annimaux n'ont pas ce genre de conception. Ils se battent pour vivre, se nourrir ou preserver un territoire. La beauté est un concept qui leur echappe, le bien ou le mal egalement."

Elle regardait fixement la cité, c'était tout de même impressionant la manière dont les hommes parvenaient a se faire dresser ces batiments sans qu'ils s'écroulent sous leur propre poid. L'architecture Sylvaine était bien plus proche du sol, ou soutenu naturellement par la construction des arbres.

"S'ils se sont sacrifier lors de l'attaque de l'autre jour... C'est uniquement parce que je leur ai demander. Ils n'étaient a la base pas menacer, et defendre des créatures qui ne sont pas des leurs ne fait absoluement pas partit de leur habitude."

Elle tourna la tête vers Hadrian.

"Cela dit, j'ai déja vut des chevaux ou des chiens combattrent pour sauver leur maitre,ou si ce n'était combattre, aller chercher du secours. Alors allez savoir ce qui se passe dans leur tête. Peut être a force de temps l'homme est parvenu a être l'allier, le frère naturel de l'annimal."

Elle eut un faible sourire.

"Cela serait rassurant si les hommes, elfes, nains pouvaient agir de même vous ne croyez pas?"

Il ne lui repondit, se contentant d'un sourire entendu. Ils étaient arrivé. Neisha redoutait legerement leur entrevu avec le père d'Hadrian. Mais après tout, c'est elle qui l'avait demander.

Galopant vers la cité, Hadrian était enfin chez lui, le sourire au lèvres, lui et Neisha purent entendre les cors d'argent résonné dans la plaine, annoncant le retour de leur prince. A présent non loins de la muraille blanche, la grande porte s'ouvrit lentement et en grincant, tiré par trois chevaux de chaque coté tant elle était lourde. Les drapeaux blanc avec l'emblème de Palanthas doré au centre flottaient au vent, le prince aimait les observé, car cela lui rapellait pourquoi il se battait.

Entrant dans la cité, ils se retrouvèrent sur la place principale, une statut du grand Roi des hommes au centre, mort il y a des centaines d'années.

Les soldats de la ville ne s'agenouillaient pas devant le prince, ils se contentaient d'incliné la tête, si Neisha ne le savait pas encore, Hadrian avait un frère, et c'est à ce dernier qu'ils ont juré fidèlité. Hadrian n'est officiellement que leur commandant.

Ils descendirent de cheval lorsqu'un lieutenant s'approcha d'eux :

" Bienvenue à Palanthas Dame Neisha. Mon Seigneur, votre père vous attendait plus tôt, cependant il vous invite à sa table ce soir. "

Neisha avait vu à plusieur reprise envoyé un faucon avec un message, sans doute avait il préparé à l'avance la réunion avec son père le Roi.

" Venez, le palais se trouve au sommet. "

S'installant dans une espèce de carosse, ils furent conduit au palais, Neisha regardait souvent la cité vut d'en haut, les plaines d'Arathi s'étendaient autour de la cité, tandis qu'une fois au sommet, sa vue d'Elfe lui permettait de voir dans le lointain, les lisières de Lenama.

" Elle ne sont qu'a environ 400 kilomètres vous savez. "

Dit Hadrian en constatant que sa coéquipière regardait vers le nord.

" Si nous n'étions pas en mission, j'aurais aimé vous faire découvrir notre monde. "

Hadrian s'accouda sur le rebord de la terrasse qui dominait la cité. Et il regarda avec Neisha la vue imprenable qu'elle offrait.

" Qu'allez vous faire après ? Après notre présumé victoire. "

Le prince se mit à regarder la jeune elfe dans les yeux, ce moment fut le premier véritable instant de calme qu'il purent avoir durant tout leur voyage, et ils étaient fatigués.

Neisha était fourbut les jours de chevals s'étaient fait sentir, et les courbatures commencaient a se manifester si bien que Neisha ravalla une grimace lorsqu'Hadrian lui annonca qu'il faudrait encore grimpé. mais l'heure n'était pas a se plaindre.

Son soulagement fut réel lorsqu'il la fit monter dans un espèce de fiacre tiré par deux chevaux. Ses yeux étaient rivé sur l'horizon, en forêt celui ci était très réduit, mais ici, en plaine, et alors qu'il la surplombait, la vue était immense, et cette immensité avait de quoi faire tremblé. Après tout, pour les sylvains, le monde se resumait souvent a leur frontière...

La reflection d'Hadrian la fit sourire alors qu'elle tournait son visage vers lui.

"Ca parait grand. La forêt est grande elle aussi, mais nous n'avons pas cette perspective."

La reflection suivante l'étonnait plus que ne la faisait sourire. Qu'entendait il par la? Elle ne chercha pas a comprendre plus, acquiècant brievement d'un mouvement de tête.
Tout en tournant son regard vers Evenya, Neisha était songeuse, elle apréhendait quelque peu le repas du soir, et avait comme un leger présentiment qui n'était pas très agréable.
Hadrian vient s'accouder près d'elle, et sa question la tira de ses pensés. Une bonne question pour sur.

Ils se regardèrent droit dans les yeux, et elle ne répondit pas tout de suite. Son visage serieux vit alors parraitre un sourire.

"Je doit avoué que je n'y ai pas reflechit."

Un leger rire, quelque peu coupable.

"J'ai encore beaucoup a apprendre. Et même si j'ai appris la politique, je croit qu'a force de vivre comme une bête, j'ai perdut cette vision au long terme."

C'était un triste constatation. Mais Neisha ne semblait pas inquiète pour cela, après tout elle avait encore le temps, si Hadrian n'était absoluement pas destiné au trône, Neisha avait encore de belle années devant el avant d'y acceder.

Neisha quitta la terasse pour s'assoir sur l'un des fauteuil présent dans la salle. Sur son visage s'était creusé de petites rides, elle jonglait entre l'insouscience et le soucis.

"Vous croyez que votre père acceptera de nous preter main forte?"

Elle secoua la tête un instant. Il ne voudrait probablement pas parler de cela et il avait raison, elle tenta de ravaller son sentiment pour se montrer plus agréable. Elle se leva, et alla ouvrire une des besaces qu'elle avait trainer avec elle. Elle en sortie la peau de loup qu'elle avait recuperer, après leur bataille. La peau avait été tannée et était propre, prête a être cousut sur un vetement, ou comme l'usage dont on voudrait en faire.

Elle l'as rapporta et la tendit a Hadrian, sans même se justifier. Elle était pour lui. Parce que c'était pour le sauver lui qu'il était mort, et qu'elle voulait que jamais il ne l'oublit.

"Et vous, que ferez vous Vous aller retourner sur cette frontière tout ce qu'il y a de plus calme? Ou un destin plus palpitant vous attend?"

Un pale sourire eclarait son visage.

Hadrian ne répondit à aucune question de Neisha, il était songeur, malgré tout l'amour qu'il portait à sa nation, elle avait beaucoup changé en peu de temps, une ombre d'angoisse étranglait le royaume des hommes, et le prince semblait impuissant face à ce spectacle. Au bout de quelques instants a contempler, la cité, l'horizon Hadrian revint à ses esprit et dit à Neisha sans la regarder :

" Je vais vous montrer vos quartiers pour la nuit. Nous repartirons dès demain avec les renforts. "

Une fois à l'intérieur d'un batiment annexe au palais, Neisha entra dans une pièce de taille moyenne, des murs en pierres blanches, avec un sol noir. Ces endroits étaient très chic et d'un très grand classique. En dix millénaires, la race des hommes avait fort peu modifier leur style architecturaux, cependant, ils furent grand novateur dans bien d'autre domaine.

" De nombreux valets sont à votre service dans ce palais, vous pouvez faire appel à eu quand bon vous semble. "

Dès cet instant, deux serviteurs du palais vinrent et s'inclinèrent brièvement devant Neisha.

" Mon père nous recevra d'ici deux heures, je vais me changer. Faites comme chez vous. "

Hadrian sortit de la pièce après avoir fait une lègère inclination de la tête, après tout, Neisha était une héritière, un statut supérieur au sien. Le temps passait, Neisha s'ennuyait surement dans ce grand palais ou chaque pas résonne dans le marbre et la pierre. Un palais ou le silence est de rigueur. C'était bien différent de chez les Sylvains ici.

Hadrian quant à lui s'était laver, il s'habilla d'un habits blanc, et il alla prié au sanctuaire de la lumère, situé sur l'arrière terrasse. Là ou il put trouver le calme et la sérénité, plus près des cieux, éloigné du bruit de la terre afin de mieux entendre la volonté divine. Quand le moment fut venu, il retrouva Neisha devant la double porte de la salle du trone.

Il voulut lui parler, la rassurer, ou simplement lui dire que tout allait bien se passer, mais il n'en fit rien, il entra, suivit de Neisha. Son père était là, assis sur un grand trône, à coté de lui, pas sa mère, non, son frère, Varian.

" Mon seigneur "

Commença Hadrian, alors qu'il se mit à genoux à cinq mètre de son père et Roi.

" Parler Capitaine. "

Répondit sèchement le Grand Roi des Hommes.

Hadrian prit alors le temps de bien expliquer la situation et ses conséquences, et alors que le monarque réfléchit un instant en se frottant le menton. Il se leva et dit très clairement :

" Pourquoi aiderions nous des Sylvains ? Où étaient ils quand plusieurs de nos villages brulèrent par le feu de leur semblable, ces monstres de l'est ? Ou étaients les Sylvains alors que nous défendions leurs forêts. Ils semblent oublier que c'est grace aux sang de notre peuple, que leur terre sont encore en sécurité ! " "

Hadrian était abasourdi par les propos de son père, et de plus, le Roi semblait ignoré totalement la présence de l'Héritière du peuple qu'il insultait.

" Mon Roi c'est notre devoir de... "

" Il suffit ! Vous pouvez disposer. "

Alors que les deux compagnons se dirigèrent vers la sortie, il ajouta :

" Pas vous capitaine. "

Une fois Neisha dehors, Hadrian resta quinze minutes de plus, discutant et défendant le peuple allié du mieux qu'il put. Une fois sortit à son tour, il regarda Neisha dans les yeux, et dit :

" Nous avons les renforts. "

Hadrian ne lui avait pas repondu, ignorant simplement les questions. Cela laissa un gout amer a Neisha, qui croyait qu'il souhaitait discuté. Songeur, il prefera la conduire a ses quartiers. C'était bien autrechose que chez les sylvains. Beaucoup plus pompeux, beaucoup plus grand, comme si les humains avaient a regler un complexe d'inferiorité.

Quand Hadrian lui indiqua les valets, elle fut étonné. Qui était elle pour leur donné des ordres?

"Merci, mais ce ne sera pas necessare. Peut être juste pour me guider lorsque l'heure sera venu."

Une formule de politesse, et Hadrian était parti, la laissant seule, tandis qu'elle renvoyait les valets. Ses affaires avaiet été monté, et elle entreprit a son tour de se changer. Une robe aux ton vert et beige tombait jusqu'a ses pieds, elle avait même peigner ses cheveux pour l'occasion, ce qu'elle ne faisait très rarement. Le miroire refletait d'elle une image de jeune femme sage, qui tranchait avait son aspect naturel. Mais c'était la moindre des politesse.
Une fois ceci fait, elle ne sut plus quoi trouvé pour s'occuper, et attendit donc patiament a la fenetre, "dialoguant" vec les oiseaux qui s'y trouvait; jusqu'a ce qu'on vienne enfin la chercher.

Devant cette immene porte, elle se senti intimidé, a croire que les hommes faisaient tout que pour ceux qui aient a leur demander une fafeur aient a se sentir mal l'aise. Hadrian la rejoignit bientot, mais il ne lui adressa pas un mot, qui ne fut pas pour oter a son apréhension.

Neisha entra a la suite d'Hadrian, et la vision de cet homme la fit frissoné. Hadrian s'était mis a genou, Neisha s'était quant a elle contenté de s'incliné. Le ton sec de l'humain ne la laissait douté de rien. Elle fixait la scène neutre, sachant pertinament que la décision était déja prise.

La présentation soigné des faits par Hadrian n'y changea rien. Mais si Neisha restait calme jusque la, le ton et les mots du roi la choquère. Elle regarda alternativement Hadrian, et son frère, Varian, comme pour chercher dans lur regard le désacord avec leur père, comme pour chercher une raison de pensé que les hommes n'était pas des imbéciles. Hadrian ne pouvais rien dire, pourtant il essayait, ces mots étaient tellement faux! Varian quant a lui, semblait ne pas oser les regarder dans les yeux, ne pouvant ni assumer les paroles de son père, ni les accepter.

Son sang bouillait, et elle se retenait de ne pas lui sauter dessus, mais sa voix trahissait sa haine.

"Alors c'est ainsi que vous voyez les choses? C'est vous qui nous defendez alors que ce sont les frontières défendut par nos soins qui vous protège?!"

Elle aurait continué, il y avait tant a dire, mais l'humain ne lui en laissait pas le temps; la congédiant d'une manière très peu approprié. C'était le comble, il la jettait, prenant sa décisio sans même qu'elle ai put argumenté. Son présentiment s'était manifestement averer juste.

Elle les detestait, ce personnage la dégoutait, aussi bien par cette manière de proceder, que par l'écrasment manifeste que montrait le futur roi.
Sa voix criait son dégout.

"Je voit que les hommes ont la mémoire toujours aussi courte."

Son regard se tourna vers l'héritié.

"Vous êtes méprisable..."

Neisha cracha sur le sol avant de se détourner. Cette phrase était destiné a tous, mais son regard avait bien fixer celui de Varian. Elle était malade de cette réaction, alors qu'il avait le pouvoir, même le devoir de s'imposer, il ne l'avait pas fait, preferant se taire pltot que d'affronter son père.
Des laches... C'étaient des laches.

Un soldat s'était approcher our la faire sortire, voyant cette réaction de contestation. Mais elle se dégagea bien avant qu'il ne la touche.

"Ne m'approcher pas! Je connait la sortie."

La situation lui était insuporable, et l'envi de masscrer quelque chose très puissante. Ces hommes n'étaient même pas digne de sa colère, et quand Hadrian arriva, elle ne lui laissa même pas le temps de parler, lui coupant la parole, et n'entandant se ce fait pas ses mots.

"Je ne resterait pas une minute de plus ici!"

Hadrian ne réagit pas non plus à l'explosion sentimentale de Neisha, bien qu'au fond de lui, il hurla à quel point elle était stupide et que ce n'est pas en faisant de la sorte qu'on arrange les choses. Finalement, en sortant, elle lui rendrait un bien plus grand service qu'en restant. Apres être sortit à son tour et lui annoncant qu'ils auraient des renforts, elle continuait de crier, le prince n'était pas géné, il n'était pas non plus d'accord avec la réaction de son père, mais encore moins avec celle de Neisha, c'est pourquoi il hurla plus fort qu'elle :

" Vous allez vous calmez ?! "

Et quand enfin, il put se faire entendre, il répondit à la dernière phrase de colère de la sylvaine :

" Ca tombe bien, nous partons sur le champ. Le temps nous fait défaut "

Quelques minutes plus tard, ils reçurent des biens venant des cuisines, des vêtements propres, et alors qu'ils se retrouverent aux écuries, Hadrian n'avait pas dit à seul mot, ce n'est que lorsque Neisha vit que Varian était là, observant son frère. L'Héritier était vêtu d'une armure lourde, dont les épaules et le dos était recouvert d'une épaisse cape.

Hadrian remarqua sa présence, et les deux frères se rejoignirent, et s'enlacerent. Ils prirent le temps d'échanger quelques mots, et Hadrian revint près de Neisha :

" Nous pouvons y aller. "

Et alors que Neisha jeta un dernier coup d'oeil à Varian, celui-ci lui fit des gestes étranges qu'elle fut surpris de reconnaitre, des gestes de mains signifiant en langue sauvage : " Pardon ". Ensemble, ils chevauchèrent hors de la cité, quittant la splendide Palanthas. Et une fois très éloigné d'elle, Hadrian cria pour que Neisha, qui chevauchait devant lui :

" Nous partons vers l'Est ! "

L'est, la frontière d'Evenya, là ou se trouvait les renfort. Une nuit entière à chevaucher dans les plaines d'Arahi plus tard, ils prirent le temps de se reposer au petit matin, se retrouvant tout les deux autour d'un petit feu, alros que le soleil rougeoyait au loin.

Il criait, comment osait il? Après tout sa colère était légitime. le roi était un imbécile, en plus d'être égoiste, il manquait profondement de tact. La manière dont elle avait été traiter était inadmissible face a un ambassadeur. Heureusement qu'elle ne connaissait pas encore les moindres ficelles de ce travail, car un vrai ambassadeur ne l'aurait pas laisser passer, et les choses se seraient peut être terminer bien plus mal.
Si l'affront était insuportable, Neisha avait romput la conversation, ce que n'aurait probablement pas fait quelqu'un d'autre.

Elle avait finit par se taire, après tout, a quoi bon? Elle n'était pas chez elle ici, et malgrès le monstre d'incohérance, les humains soutiendrait leur roi, ne fesant que redoublé sa fureur. Hadrian lui dit qu'ils partaient. Cela l'étonna legerement, elle ne l'avait pas écouté auparavant. Il semblait qu'il avait negocier quelque chose, sinon pourquoi la racompagnerait il?

Neisha décida de se taire, Hadrian en fesait de même, chacun avait a pensé il semblait. On leur donna des vivres, des vetements. Neisha se contenta de les prendre et de le suivre, elle ne savait pas pourquoi il était si préssé, mais n'avait pas envi de posé la question, et vut son air, il n'aurait pas envi d'y repondre.

Ils finirent par atterire aux écuries, Hadrian s'occupait de recuperer les chevaux qui étaien déja sceller. Attendant, Neisha se tourna vers la sortie, une ombre s'y tenait, elle reconnut aisement le frère d'Hadrian. Elle ne l'avait vut qu'une fois, mais les deux se ressemblaient fortement. Il devait probablement attendre son frere, alors Neisha attrapa Hadrian legerement par le bras. Il se retourna et alla embrasser son frère. Ils devaient être très proche pour s'enlacer ainsi, pour un simple depart.

Cela ne la regardait pas, Neisha s'était approché de l'un des chevaux, et après avoir flatter son encolure, était monté. Hadrian était revenu, décretant qu'ils pouvaient y aller. Elle acquièca, et dirigea son cheval vers la sortie, tout en gardant un oeil sur le frère de celui ci.
Varian fit une série de geste dans sa direction, elle fronca les sourcils, o avait il appris a faire cela? La surprise lui avait retirer les mots, car la colère pas encore passé et la langue toujours aussi bien pendu, nul ne doutait qu'elle se serait permit une remarue désobligeante.

Et pourtant, il semblait sincère, et si elle avait parler, elle l'aurait regretter une fois la colère passé. La redemption de cet homme était finalement louable, et en passant devant lui, Neisha se contenta d'un signe de tête.

Palanthas était loin maintenant, Neisha avait poussé l'allure, laissant Hadrian a quelques 10e de mêtre derière elle. Elle l'entendi crier, sans comprendre, ralentie l'allure et se retourna. Il se repeta, et elle acquièca.
Elle resta après cela a côté de lui, car malgrès le silence, la présence els liberait d'une solitude bien plus pesante. Hadrian avait un visage toujours aussi grave, alors que la olère s'appaisait peu a peu chez Neisha.

Il s'étaient arreter a l'aube, trop fatigué pour continué, de plus les chevaux avaient besoin de se restauré. Neisha étai la assise a côté de leur feu, tendis que lui était alongé, relever sur ses coudes.

"Que faisait votre frère dans l'écurie?... Simple question..."

Le silence qui régnait entre eux deux n'était brisé que par les quelques craquement du feu, ainsi que par une question de Neisha, à laquelle, Hadrian n'avait aucune envie de répondre. Leur courte passage à Palanthas ne lui avait pas permit de revoir Varian autant qu'il l'aurait souhaité, ainsi que Leïla, sa jeune soeur. En fin de compte, après quelques longues secondes, il finit par répondre :

" Les papiers signés de demande de renfort. "

Il s'assit prêt du feu, contemplant la danse des flammes, il jeta de temps en temps quelques brindilles dessus pour qu'il ne meurt pas. Il réfléchissait a l'avenir, ce qui allait se passer, dans combien de temps. Cependant, il finit par sortir de ses songes, regardant Neisha et ajouta :

" Je suis désolé. J'avais esperé que cela se passe mieux. Pour être franc, je ne sais pas quoi penser, mon père ne défend plus notre royaume, les Merrenwens ont réussis dernièrement à piller un village voisin de Palanthas, à des centaines de kilomètres de la frontière. C'est grace à Varian que des ripostes et de meilleur stratégie sont installé. "

Il se leva, rejoignant son cheval, lui caressant le cou.

" Dormez un peu, nous repartirons d'ici quelques petites heures afin d'arriver au petit matin. "

Il lui avait repondu, bien qu'il ne semblait pas en avoir envi. Elle acquièca d'un mouvement de tête. Elle brulait d'envi de lui demander ce qui avait fait changer son père d'avis. Mais le visage d'Hadrian n'était pas enclin a la discution, et elle estimait que si cela s'était fait hors de sa présence, c'était probablement voulut. Peut être lui demanderait elle plus tard. Ce n'était juste pas le moment.

Elle ne dit rien de plus, le laissait songeur, elle l'était elle même. Comment les choses allaient se déroulé? Elle n'en savait trop rien. Elle essairait sur la route, de faire porter a son père un message de leur retour, passant sous silence les evenements difficiles. Il était inutile d'accentuer les difficultés entre les deux nations. Ils avaient les renfors, c'était tout ce qui comptait, la méthode elle importait.

Elle s'était ramassé sur elle même, et avait entouré ses genoux de ses bras, le regard perdu dans le feu dot le crepitement n'alterait pas l'effet hypnotique. Et quand Hadrian lui adressa la parole, elle un petit temps a tourné la tête, mais l'écoutait pleinement.
Elle était intrigué. Alors ce fait n'était pa répendu chez les humains, leur roi déraillait... Elle allait osé une parole, elle savait qu'il la prendrait mal, mais elle pensait pourtant que cela pouvais être une solution.

"Il devrait prendre sa place."

Hadrian qui était parti vers son cheval, après lui avoir conseiller de sommeiler s'était retourner presque outrée, mais a la fois curieux.

"Je suis serieuse."

Toujours assise, elle avait bsculé dans sa direction, tournant maintenant le dos au feu.

"Quand le chef de meute devient vieux ou est blesser, et ne parvient plus a assurer la cohesion de la meute, ainsi que sa survit, c'est un autre qui prend sa place, qui le chasse voir le tue s'il refuse de ceder sa place. Cela peut parraitre cruel, mais c'est ce qui permet la survit du groupe. Le bien du plus grand nombre."

Hadrian eu un rictus, il se retourna vers Neisha et lui dit calmement, presque dans un murmure :

" Le monde n'est pas aussi simple Neisha. "

Il lui sourit faiblement, il ne distinguait pas vraiment le visage de l'elfe dans le noir, mais, grace à la danse du feu, son visage état éclairé de façon aléatoire, la rendant presque magique.

" Dormez un peu, nous ne partirons que dans 4 heures. "

Au bout de plusieurs longues minutes à s'installer, les deux finirent par s'endormir. Dans cet endroit, bien connu par Hadrian, les risques d'attaques étaien vraiment négligeable. Ils purent ainsi se reposer un peu, Hadrian réva, mais au reveil, il ne s'en souvint plus, juste qu'il était couvert de sueur froide. Les tout premiers rayons du soleil percèrent à travers les nuages qui recouvraient l'horizon.

Ainsi, l'homme se leva, éteignit convenablement le feu, et reveilla délicatement Neisha.

Ils pirent les chevaux après avoir mangé un peu, et au bout de longues heures de chevauchent, il attègnirent le fort d'argent, situé au nord de la frontière Merrenwen, de là, ils ne leur faudrait qu'une dizaine d'heure pour rejoindre l'armée elfique du Roi Telperien.

Hadrian s'entretint avec le chef du fort qui lui offrit les services de 2 bataillons. Neisha et lui, a présent suivit de l'armée, ne s'attardèrent pas ici et rapidement, repartirent pour les forêts d'Ahn'Loria. Chevauchant en avant, Neisha et Hadrian ne se paraient pas beaucoup, et ce silence commençait à peser.

" Je ne peux pas changer le passer, mais je vous en prie, ne généralisé pas les tares d'un homme sur les autres. "

A vrai dire, il se fichait bien de cela, il voulait juste parler un peu avec elle avant que tout ne s'achèvent dans le sang et la mort.

Il trouvais que le monde n'était pas aussi simple elle était en partie d'accord, et pourtant, c'était souvent les être humains qui compliquait les choses avec leur notion de justice et d'honneur. Il lui conseilla de dormir, manifestement, l'idée ne pouvais le traverser, ou il s'y refusait. Elle comprenait. C'était toujours difficile quand il sagit de gens proche, et elle n'était pas sur qu'elle aurait put appliquer ses propres conseils si elle avait été dans cette situation. Quand l'amour s'en mele, et que ce n'est plus une simple relation d'interdomination, tout devient trop compliquer.

Neisha s'allongea sur le sol, les yeux vers les étoiles, contemplant ce ciel si claire. Elle respirait lentement, quelques effluves de chaleur, du feu, se mélangeaient avec les senteurs lointaines de la forêt. Quand la soirée était chaude comme c'était le cas, il arrivait d'en sentir le parfum des kilometres a la ronde.

Hadrian avait finit par s'endormir, du moins il lui avait sembler, sa respiration s'était ralentit jusqu'a devenir lente et douce. Mais cela ne fut que de courte durée. Et alors que Neisha commencait a sombré elle aussi, elle fut reveiller par sa respiration saccadés et ses mouvements desarticuler. Elle avait tenter de le reveiller mais n'y était pas parvenut, et l'avait donc veiller, jusqu'a ce qu'il se calme a nouveau; peu de temps avant le lever du jour.

Elle se rendormit peu de temps avant que lui se reveille, et la reveille a son tour, en douceur. Elle avait peu dormit, mais le sommeil ne lui pesait as trop. Cela aurait tout de même été l'occasion de se reposé un peu.
Hadrian avait éteint le feu, et ils avaient entreprit de se restaurer legerement. Une bouillit d'avoine melanger avec un peu d'eau leur servit de dejeuner. C'était assez bouratif, et leur tiendrait bien le ventre jusqu'a leur prochaine repas, fusse t'il dans la soirée.

"La nuit a été agitée, n'est-ce pas?"

Il sembla legerement étonné, du moins il en était conscient, mais été incapable de lui répondre au pourquoi. Elle garderait longtemps cette image de ce prince, dormant, troublé au possible dans ses songes, comme craignant le pire des fléaux.

Ils étaient repartit. Le duo traverssait les paysage sans s'attarder et atteingnit bientot le fort qu'ils devaient rejoindre. Ils ne tardèrent pas, les hommes étaient déja pret, et Hadrian n'eut que quelques negoiation a faire avant qu'ils prennent de nouveau la route. Cette fois ci, le peu d'intimité qu'ils avaient en voyageant seul avai été réduit a néant, et cela ne faisait qu'accentuer leur silence. Neisha écoutait le pas pesant des hommes qui les suivaient. Elle avait rarement marché a la tête d'une armée, même ci celle ci n'était pas très grandre, et une impression étrange la genait. La sensation désagréable de courire a la catastrophe, a la mort. C'était peut être cela qu'on resentait lorsqu'on part a la guerre, chose qu'elle n'avait jamais fait, même si elle avait déja a son actif, plusieur combat acharné.

Hadrian devait trouver comme elle ce silence pénible, car il se décida a la rompre. Elle redressa la tête, et l'observa de ses prunelles vertes. Un faible sourire.

"Nous ne marcherions pas ensemble si c'était le cas."

Le silence retomba un instant, l'un comme l'autre ne savai que dire face a cette personne qui au fond, ne connaissait pas bien.

"Merci pour ce que vous avez fait. C'est grace a des gens comme vous qu'on put naitre des alliances entres nos peuples."

Même s'il ne répondit rien, Neisha sut en le voyant que ce genre de mot faisait du bien a entendre, surtout lorsque personne ne les avait encore jamais prononcé.

Le convoit avancait moins vite que s'ils étaient tout les deux, ils durent donc faire une pause pour la nuit, établir un camp. Le confort était bien plus grand que la veille, l'armée avait des tentes et des vivres; mais Neisha prefera passé une nouvelle fois la nuit dehors, elle était mal a l'aise a l'idée de dormir dans une tente qu'elle aurait usurper a quelques soldats que ce soit. Hadrian la rejoint dans la nuit. Il semblait que l'un comme l'autre ne parvenait a s'endormir. Il passèrent une grande partie de la nuit a discuté de grande question qui tourmentait ce monde, comme de chose plus insignifiante, mais qui les détendait tout les deux, avant de finir par s'écrouler de fatigue.

Le lendemain, le trajet fut plus rapide, les forêt n'était plus qu'a quelques heures de marche. Une fois qu'ils y eurent penetrer, leur progression ralentit encore, la foret n'étant pas la plus facile a traversé sans embuche. Ils parvenirent tout de même au camp Sylvains avant que le soleil soit a son zenith. Le contact entre les eux armée fut un peu difficile au début. Les uns et les autres se toisait. Mais après quelques heures, le problème était regler, ils n'y avaient pas encore de véritable lien de camaderie, mais la tension était descendut.

Neisha et Hadrian se présentèrent au chef du camp, celui qui prendrait la tête des operations.

" Voici les renforts obtenu auprès des hommes."

Le Sylvain qui semblait 50 ans, inspectait de loin les troupes avant de leur offrir un sourire, tirant sur les rides de son visage.

"C'est une bonne chose, nous n'en attendions pas tant. A vrai dire, tout le monde ici doutait franchement de vos chance de succès."

Neisha haussa les sourcils, la confiance reignait manifestement. Cela dit, il n'avait pas tout a fait raison, et sans Hadrian, la mission aurait été un fiasco.

"Remercier plutot cet homme c'est lui qui as mener briamment les negociations, d'une manière que j'ignore encore..."

Le soldat le salua, et lui donna ne tape virile dans le dos, avant de demander le nom de ce valereux guerrier. Et quand Hadrian répondit, il put voir l'elfe palir, conscient du rang elever de l'homme qu'il venait d'apostropher. Cela tira un sourire a Neisha qui les observait.

"Au faite, Dame Neisha. Votre père a fait dire qu'il serait bon que vous retourniez a la capitale. Il ne veux pas vous voir sur le combat. Entre nous il a raison, de plus, avec ces renforts que vous nous ammener, nous ne devrions pas avoir besoin d'aide."

Neisha acquièca, a la fois frusrée d'être evincer ainsi par son père sur l'action qu'elle avait mener depuis le début, mais egalement legerement soulager. Neisha tourna son regard vers Hadrian, le questionnant muettement sur ce qu'il allait faire. Les hommes avait un chef, ils n'vaient pas besoin de lui pour ce combat mais la décision lui appartenait.

L'assaut allait bientôt commencer et Hadrian devait choisir entre aller dans la bataille ou rester en dehors, car selon Neisha, la situation était sous le controle des officiers Elfiques. Le Prince réféchit un instant, la nuit ne tarderais plus à tomber, et l'assaut serait risqué, car les Gobelins étaient nyctalope.

" Neisha, vous avez été incroyable. Vous avez écouté mes paroles, vous ne les avez pas remise en doute, vous m'avez suivie et vous avez sacrifié certain de vos amis pour moi. "

Il s'approcha d'elle et lui plaça sa main sur son épaule :

" Maintenant, c'est à moi de faire quelque choses pour vous. "

Après avoir posé sa main sur son épaule, il la prit dans ses bras, ce n'était pas un signe d'amour ou de manque d'affaction, non, simplement un remerciement pour ce qu'elle avait fait au nom d'une possible nouvelle alliance. Et alors que l'héritière du peuple Sylvain rentrait à Lenama, Hadrian prit le commandement des opérations.

-----{ La Bataille de la Fissure Grise }-----

" Lieutenant, où est le prince Hadrian ? "[/color]

[justify]Dit il à un soldat, tandis qu'il restait à cheval, inquiet pour son frère cadet.

" Nul ne l'a trouvé Mon seigneur, ni parmis les morts, ni dans le campement. Cependant j'ai reçut une lettre m'informant qu'il a été banni il y a de cela trois semaines, s'agit il d'une erreur ? "

Varian garda le silence et pensait à ce qu'il pourrait faire pour retrouver un hommes qui ne peut plus retourner en Arathi.

" C'est officiel Lieutenant. "

Le Roi dirigea son destrier et chevauchat en direction de Lenama, suivit par six Paladin monté, de puissant guerrier en armure lourde, on ne distinguait pas leur bouche car un foulard la dissimulait, comme leur Roi, ils étaient vêtu d'une lourde armure et d'une cape qui était attaché sous les épaulières. Finalement, la seule choses qui les distinguaient, c'était la courrone de Varian et les gravures sur les armures.

Arrivé à Lenama, devant les grandes portes, l'un des Paladins sortit un cor d'argent et souffla dedans, la cité toute entière pu entendre le son cristallin, symbole de l'arrivé d'un émissaire ou d'un homme important.

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