Rencontre. [PV: Neisha]

Léonie soupira, elle avait chaud, sous l’air lourd et noir de cette nouvelle matinée. Elle ne pouvait dormir tard le matin, et ne pouvait se coucher tôt le soir. Mais elle se levait sans grand but, n’ayant rien à faire de sa journée, elle se couchait, sans enthousiasme pour le lendemain. Elle avait chaud, et faim, son ventre émettait un gargouillis silencieux qui lui tordait littéralement les entrailles, elle n’avait pas mangé depuis… hier midi. La jeune femme soupira sur son cheval de robe baie, il y a quelques jours elle était dans ces infinies plaines, couvertes de verdure, d’arbres, de petits ruisseaux, et maintenant elle s’était retrouvée dans cet univers féerique, de cascades, d’arbres luxuriants, qu’était la contrée des lacs. Elle eut un mouvement de tête pour chasser les quelques mèches de cheveux qui obstruaient son visage et eut un nouveau soupir tandis que son cheval s’arrêtait tout seul, brusquement, elle se pencha pour le regarder.

-Tu as raison, ça ne sert à rien de continuer, Lui murmura-t-elle. Arrêtons nous ici, en plus l’endroit est très joli...

Elle tira un lacet de son paquetage et noua ses cheveux en une queue de cheval haute, dégageant complètement son visage, puis descendit de scelle. Elle tira son cheval par la bride jusqu’à l’ombre d’un arbre fruitier, elle lui enleva tout son paquetage et sa selle, et le laissa vagabonder aux alentours, sachant bien qu’il ne s’enfuirait pas. N’ayant plus rien à faire, elle s’assit contre les racines et posa sa tête contre l’écorce brune avant de cueillir un fruit d’une branche basse. Elle croqua, et fut vite rassasiée et rafraichie, elle n’avait pas un très gros appétit, c’était pour cela, que sauf en extrême nécessitée elle ne tuait pas les animaux. Elle n’aimait pas donner la souffrance pour rien, elle détestait ces gens qui tuait sans arrêt… Léo eut un nouveau soupir et ferma les yeux pour se détendre, elle s’ennuyait, elle n’avait jamais rien à faire. Elle se promenait simplement. Et elle en avait assez, assez de n’avoir pour compagnie qu’un cheval, bien qu’elle l’aime beaucoup. Elle aurait voulu un peu d’animation, de mouvement, avoir un but, et des gens avec qui cheminer, des gens avec qui elle pourrait s’entendre.

Léo sursauta, une goutte lui était tombée sur le nez, elle s’était endormie. Elle ouvrit les yeux, et entendit au loin le fatras des gouttes de pluies qui tombaient sur la cime des arbres, et qui ne tarderaient pas à dégouliner jusqu’en bas, jusqu’à elle. Elle n’était abritée que pour quelques instants encore… D’ailleurs la pluie commençait à inonder le sol, lui donnant une couleur plus foncée. Léonie avait toujours chaud. Elle retira son pourpoint en cuir léger, brodé en motifs d’arabesques et de courbes gracieuses. Elle en était tombée amoureuse lorsqu’elle était passée dans une ville, elle l’avait vu sur la devanture d’une boutique, et l’avait achetée, vidant sa bourse… Elle se retrouvait donc en chemise, fine, blanche, avec son pantalon de lin clair, solide, pourtant un peu abimé au niveau des bordures des pieds. Elle le releva, le pliant jusqu’à son genoux puis s’avança près de son cheval, prostré près de l’eau turquoise du lac. Léonie s’assit sur la berge, retira ses chaussures, et mit ses pieds dans l’eau tendit qu’elle voyait les gouttes d’eau qui tombaient des arbres majestueux, ces gouttes qui s’écrasaient sur son visage levé vers le ciel, qui perlaient sur ses cils. Son cheval se coucha près d’elle. Elle tourna la tête vers son paquetage, aux pieds de l’arbre, aux creux des racines, il était protégé de la pluie fine qui tombait doucement. Léonie attendit que l’averse cessa, et se dirigea, trempée, vers les racines de l’arbre, elle chargea son paquetage sur son cheval, récupéra son pourpoint et le mit sur la scelle, tendit qu’elle marchait, tirant son cheval par la bride. Elle trouva un rocher éclairé par le soleil qui avait percé à travers les nuages, et elle s’allongea dessus pour qu’elle puisse sécher, elle pourrait se réchauffer aussi, car mouillée, et légèrement balayée par le vent, bien que chaud, qui soufflait sur la contrée des lacs, elle avait maintenant froid… Elle entendit un léger bruit dans les fourrés et se redressa brusquement. Elle posa une main sur son carquois, dégainant doucement une flèche, puis posa son autre paume sur le fil de son arc, qu’elle caressa du bout du doigt.

Le sang maculait ses poils, coulant le long de sa blessure qui la faisait autant souffrir que boiter. Un accident ridicule. Coment avait elle put être aussi bête... Le félin au poil legerement roux courraient malgrès sa blessure, ses yeux vers scrutaient les alentours, mais le sang et la sueur qui coulaiennt dans ses yeux rendaient sa vision trouble. Une longue estafilade du long de son épaule jusqu'a la moitier de sa patte avant lui brulait le membre. La chaire a vif était d'autant plus douleureuse qu'il se mit a pleuvoir. Les gouttes qui tombaient dessus, bien que la rafaichissant la meutrissait un peu plus.

Il fallait rentrer au plus vite, ou se mettre a l'abris pour soigner cette vilaine blessure. Un Ours... qu'elle idiotie, elle avait été tellement haituer a se complaire avec ces créatures qu'elle ne s'était pas méfier a l'avertissement de cette femelle. Comment aurait-elle put savoir qu'un petit l'accompagnait? L'annimal habituelement non chalant s'était montrer tellement agressif. Neisha n'avait probablement survecut que par sa bonne idée de se métamorphoser en ours avant l'attaque, ainsi les degats avaient été moins ravageurs. La douleur par contre, elle, était bien la.
Une faibe riposte, elle n'avait pas demander son reste; la femelle l'avait poursuivit sur quelques centainnes de mettre avant que Neisha ne décide d'opter pour une métamorphose plus rapide. L'espèce de gros chats sauvage qu'elle était devenut avait rapidement semmer la mère qui ne voulait pas perdre son petit. Mais la transformation lui avait couter, la douleur avait été térible quand la peau s'était retracter pour donner forme a la bête plus petite.

Elle n'avait plus le courage de redevenir humaine, il importait juste de se mettre en sureté, et de faire cesser la douleur.
Les nuages laissèrent percé quelques rayons de soleil. La region des lacs devaient être magnifique sous cette lumière, mais Neisha n'avait pas l'esprit suffisament libre pour s'en préocuper.
Elle courait sur trois pattes, prenant soin de poser le moins possible celle blesser; elle y était pourtant obliger.

Elle déboula au millieu d'une clairière, et s'arreta de suite. Il y avait quelqu'un. Un cheval; effrayer a son arriver, il renacla, alertant de même son maitre, ou plutot sa maitresse qui se dorait au soleil.
Le félin les regarda un instant sans bouger. La jeune femme semblait legerement perdu, un jolie visage encadrer de mèche blonde, un tatouage au coin de l'oeuil, mais rien de menacant dans son attitude, si ce n'était peut être que sa surprise.

Neisha décida qu'elle n'était pas une menace et s'en désinteressa pour revenir a son premier objectif, certe très primaire, mais tellement essentiel, ces griffures étaient profonde. Elle s'approcha a pas lent, boitant de la vasque d'eau dans laquelle s'écoulait une cascade. Elle se pencha, d'abbord pour boire, mais la mousse était glisssante, et son pas peu assuré. Elle glissa. Et le félin entier se retrouva plonger dans l'eau froide, surprise et a la fois démunie, Neisha manqua de se noyer. Le froid soudain et l'adrénaline jouèrent le role d'anesthésiant, et le félin réussit a se sortir difficilement de l'eau glacé, et se hisssa sur la berge avant de s'y écrouler, eprouver; trop eprouver pour avoir la volonté de faire autre chose.

Dans l'eau, une tache rougissante de sang s'étallait doucement.

[Léonie a les cheveux très noirs ^^]

Un félin, un espèce de chat, s'extirpa des buissons et il s'arrêta brusquement devant Léonie, tendit que son cheval renâclait à la vue de la bête. Elle la regarda d'un œil prudent, dans lequel se lisait une lueur certaine d'intelligence un peu effrayante. La jeune fille serra la flèche entre ses doigts, se forçant, malgré cela, à se donner une apparence nonchalante et détendue, mais tout de même alertée par les blessures de l'animal, de profondes griffures qui lui balayaient le corps. Ses sens étaient en alertes, elle ne quittait plus le regard du chat. Puis soudainement il se désintéressa d'elle et s'approcha d'un pas lent du lac derrière eux. Il se pencha pour boire, mais sa patte glissa sur la mousse verte du bord de l'eau, et il tomba dans l'eau qui, d'après les souvenirs de Léonie, était glacée. Quelques secondes se passèrent pendant lesquelles Léonie s'était redressée, accroupie, perchée sur son rocher, tendit que le félin était sortit de l'eau et s'était hissé sur la berge, ignorant ses blessures qui saignaient abondamment. L'eau avait prit une teinte rosie, et aux bords, l'herbe était rouge d'un liquide qui était en vérité le sang de la bête. Léonie s'avança, prenant soin de prendre la flèche, qu'elle serrait fort contre sa paume, sentant le bois contre sa peau, caressant du doigt la pointe du projectile, sentant le tranchant contre son annulaire, prête à s’en servir si nécessaire. Elle fronça les sourcils, elle ne savait pas trop quoi faire, la tout de suite. Si elle s’avançait pour soigner l’animal, et qu’elle lui faisait mal, il risquait de ne pas apprécier et de la blesser, mais en même temps elle ne pouvait pas le laisser la, à se vider de son sang sur cette berge. Elle n’avait aucune connaissance des plantes et herbes qui pourraient avoir des fonctionnalités médicinales, et aucune compétence en médecine, elle s’avait peut-être panser une plaie, tout au plus. Elle était effrayée, pas par ce chat, enfin, pas par son apparence, mais par cette lueur qu’elle avait perçu dans ses yeux, une étincelle peu commune, elle en avait croisé des chats, mais jamais avec ce regard la… Elle décida de s’en approcher un peu plus, le félin ne réagit pas plus que ça. Alors elle s’accroupit prés de lui. Elle l’aurait bien pansé, mais elle n’avait pas énormément de tissus, il n’aurait pas été inutile de déchirer son pantalon aux bordures, mais elle ne réussit pas, le tissus solide ne voulait pas céder. Elle se trouvait impuissante devant ce chat, blessé, elle aurait pu partir, le laisser tout seul sur cette berge, mais elle n’en avait pas envie.
Elle cherchait dans sa tête une façon d’aider l’animal, mais aucun remède ne lui vint. Elle eut un soupir et plongea ses yeux dans ceux du félin.

Le ventre du felin se soulevait avec peine. Il ne bougea pas quand la femme aux cheveux NOIRS (ouf) s'en approcha, bien que sur ses gardes. Elle était venu, s'était accroupit, et le corps fragile de l'animorphe tressaillit. Un faible feulement, comme pour manifester sa douleur, mais pas une manifestation de colère, ou d'agression. Même a demi consciente, Neisha avait très bien reperer la flèche, et la femme n'était pas prête a se laisser bouffer la main par bonté.

Elle semblait avoir beau l'observer sous toutes les coutures, ne pas parvenir a trouver un moyen de l'aider. Et plongea ses yeux dans les siens. Ce contact sembla sortir Neisha de sa torpeur. La douleur reviendrait bientot, il fallait profiter de son assomement pour faire ce qu'elle n'aurait plus le courage de faire plus tard.
Le félin rempa sur un demi mettre, non loin, après un regard soutenue.

Elle commenca a se tordre, il fallait puiser au fond d'elle même, relacher ce qu'elle avait plus tôt déclancher. La douleur e raviva instantanémen alors que sa peau s'agrandissait; et ce qui était un feulemnt, devint rugissement puis cris d'agonie, devenant au fil des secondes plus humain que jamais.

Neisha avait retrouvé son corps d'elfe, sous l'air a la fois effrayer et intriguer de l'humaine. Neisha pleurait, la douleur était insuportable. Elle était face au sol, appuyer sur son bras valide, l'autre semblait reposer comme sil elle ne pouvais le bouger. La blessure était encore plus impréssionante maintenant, et même si on la soignait a temps, il était certain qu'elle ne retrouverait aps toute sa mobilité avant un moment.

Elle fit un ultime effort pour s'assoir, tenant son bras infirme avec le valide, avant de relever la tête, qui celle par sa présence, lui avait donner le courage de se relever. Son regard la remerciait, mais le moindre mot lui coutait, elle décida donc de faire vite.

"Pouvez vous m'aider..."

Elle lanca ensuite son regard vers le cheval de l'humaine, laissant entendre ce qu'elle souhaitait. Il fallait rejoindre une ville au plus vite, la bas, elle pourrait recevoir de soin; et prendre le temps de remercier cette personne que la bonne forturne avait mis sur sa route.

Le félin se tordit, poussant d’atroces feulements de douleur, qui se muaient en cris d’humain. Le chat devant elle il y a cinq minutes se transforma en une humaine… Son visage, tordu dans un rictus de douleur, gardait une sorte de grâce, et elle devinait que sous son masque elle était belle. C’est à ses traits, que Léonie devina qu’elle était une elfe, aussi à ses oreilles pointues. Elle s’en trouva surprise, déjà, par sa transformation, et aussi par sa race, c’était l’un de ses talents d’analyser vite à qui elle avait à faire. Elle resta quelques instants en suspens, puis finit par réagir, voyant que l’autre jeune fille souffrait le martyr, elle s’approcha d’elle et s’accroupit à ses côtés, tendit qu’elle voyait les plaies, de longues griffures, encore plus impressionnantes que lorsqu’elle était félin. L’elfe lui adressait un regard reconnaissant, et elle murmura un léger

"Pouvez vous m'aider..."

Léo voulait bien, mais elle ne savait pas comment elle pouvait l’aider. En suivant son regard jusqu’au cheval, elle se rendit compte qu’elle pourrait peut-être amener la jeune femme en ville, pour qu’elle reçoive les soins nécessaires.

"Oui je vais vous aider " Dit elle dit ton pressé. "Je vous emmène en ville, je n’ai aucune compétence médicales et ne pourrais vous aider autrement… "

Elle passa son bras sous l’épaule de l’elfe et la souleva, faisant tout ce qu’elle pouvait pour lui encourez le moins de mal possible. Elle l’amena jusqu’à son cheval et l’aida à se hisser sur la selle. Elle aurait pu se mettre derrière elle pour éviter de tirer le cheval par la bride, mais l’autre avait des plaies importantes un peu partout, et se mettre derrière elle n’aurait fait qu’aggraver ses blessures. Puis elle commença à tirer son cheval, analysant quelle ville était la plus proche. Une bourgade se trouvait à quelques kilomètres. Léo commença a marcher, ne pressant pas trop le pas du cheval pour que l’elfe ne soit pas trop cahotée et ne souffre encore plus, mais assez pour qu’elles puissent parcourir la distance assez rapidement.

L'humaine accepta, semblant comprendre ce que l'elfe désirait. Elle vint l'adier a se lever, passant son bras sous son épaule valide, lui tirant de faible couinement qu'elle réprimait comme elle pouvais. Elle n savait pas ce qui était le plus déroutant, la brulure profonde sans son bras? ou le faite qu'il ne répondait plus lorsqu'elle désirait le bouger?

La jeune femme l'aida a monter a cheval, et le tira. Elle était précotionneuse, Neisha avait de la chance d'être ombé sur cette femme. Elles poarcouraient a une vitesse régulière les centaines de mettre qui les éloignaient de la ville. Neisha avait l'esprit brumeux, mais les mots viendrait tout de même. Elle faisait de gros efforts pour rester consciente avant d'arriver, pour ne pas se laisser sombé.
Elle se pencha en avant, pour que l'humaine puisse l'entendre.

"Mon nom est Neisha."

Et par cette présentation, elle lui demandait reciprocement le sien. Savoir qui était cette jeune fille qui lui sauvait la mise.

Elles arrivèrent enfin au village dit, et Neisha fut tout de suite pris en charge. Elle parvint a demander a ce que la jeune Léonie reste dans les parages jusqu'a son reveil. Elle voulait pouvoir la remercier, ne pas la laisser disparaitre, alors qu'elle venait d'eviter un tragique destin a une elfe inconsciente.

On lui fit avaler nombreux breuvage qui la plongea dans un lourd sommeil, lui evitant ainsi les affres de la douleur. A la demande de leur futur souveraine, Les sylvains avaient demander a Léonie de patienter, prenant en charge son cheval et lui offrant gite et couvert.

Quelques heures passèrent avant nque Neisha puisse rouvrir les yeux, un long bandage parcourait son corps, l'enlacant avant de venir bloquer son bras et son épaule contre elle, l'empechant ainsi de le bouger. Il était encore un peu rougeatre par endroit, mais on devinait que le sang avait arreter de couler, elle était tout de même un peu palotte, mais ne demanda l'avis de personne pour se lever. Son esprit était plus claire, bien qu'elle ne parvenait plus a se souvenir des circonstances exactes de la rencontre avec Léonie.

Elle la retrouva, installé prêt de son cheval, non lon de l'auberge du village.
Elle s'en approcha doucement, pour ne pas la surprendre, et la laissa l'apercevoir avant de finir de parcourir le terrain qui les separaient.
Elle vint s'assoir en face d'elle, en tailleur.

"Je vous doit une fière chandelle."