Un humain chez les Merrenwens [Hadrian]

La marche n’avait pas pris longue, que quelques heures sans plus. Marchant d’un bon pas mais pas trop contraignant, le petit groupe de deux arriva rapidement au sommet d’une colline en vue de Thev’Aras. La citée magnifique s’étendait sur le flanc et à l’intérieur d’un volcan. Grande, noir et puissante. Elle représentait la force Merrenwens.

Elle s’arrêta alors hors de vue des patrouilles Merrenwens. Elle joignit ses deux mains et ferma les yeux. Tout en les gardant fermés, elle rassura l’humain.

"Je vais vous aposer la marque d’esclave tout en ne mettant pas les sorts à l’intérieur. D’habitude un sort d’obéissance est appliqué pour éviter tout débordement et situations compliquée."

Elle rouvrit alors les yeux, s’approcha du prince et l’embrassa. Ca peau devint alors légèrement verdâtre tout comme la sienne. Il était maintenant marqué et lui appartenait. Elle se détacha de lui et se retourna rapidement.

"Bien… En route"

Elle se mit en route et après une dizaine de minute de marche, ils arrivèrent tout deux devant la grande porte noire qui s’ouvrit gentiment pour les laisser y entrer.

La place centrale était animée, des Merrenwens courraient partout aider d’autre Merrenwens visiblement blessés. Au milieu de toute cette agitation trônait plusieurs grands tronc d’arbre où reposait à leur sommet les têtes de divers dragon et autres immense monstre habitant anciennement la région.

Azula s’approcha d’une jeune recrue qui gigotait à terre. Elle ne se pencha par vers celle-ci pour ne pas interférer avec le travail du médecin. Elle se recula un peu et expliqua ce qui arrivait à Hadrian tandis que le jeune Merrenwen d’une 20ène d’année gigotait de toute part.

"Nous appelons cela des Sylvanides. Ce sont des bêtes qui entre dans les corps et les ronges de l’intérieur durant des jours apportant une mort longue et douloureuse. Je pense que d’après le nom de la bestiole vous devinez d’où celle-ci ont été envoyée…"

Le médecin fit une incision dans l’abdomen du patient et y plongea la main. Celui-ci gigota tout en criant de toutes ces forces. Après un rapide instant, une bête verte en forme de feuille en fut sortie. Azula tendit la main et le médecin posa la bête dedans et se concentra sur la plaie qu’il fallait maintenant recoudre.

Azula montra la bestiole à Hadrian voyant que personne ne regardait ce qu’elle faisait. On pouvait y voir très clairement le logo Sylvains sur le dos de ces Sylvanides.

Azula pressa fortement la bête qui explosa non pas dans une flaque de sang mais d’une un nuage magique teinté de vert qui disparu rapidement. Elle lança un regard à Hadrian voulant dire "Et maintenant ? On ouvre enfin les yeux ?".

Plus d’une centaine de Merrenwens étaient à terre et hurlait de douleur, par chance ce mal était connu depuis un moment et les médecins étaient passé maître dans l’art de l’extraction de ces bestioles infectes.

Ils firent un tour rapide de la ville, celle-ci ressemblait à un amas de bâtiment les uns sur les autres et souvent la porte s’ouvrait pour faire entrée des colonies externes à Thev’Aras qui venaient se réfugiée derrière les murs de la capitale Merrenwen.

Dans chaque rue on croisait des gardes, des berserker ou encore des chasseurs mais aussi des blessés, des mères fraîchement endeuillée et des enfants jouant entre les corps. La seule marque de bonheur qu’il y avait à se balader dans ses rues était de voir ces enfants qui malgré l’état infligent de cet endroit continuais de vivre.

Azula fut saluée plusieurs fois par des personnes, Hadrian le fut aussi par plusieurs soldats. C’était l’usage. Elle l’emmena dans une sorte de maison, rien d’extravagant, un trois pièces, un étage et une cheminée. Cependant l’intérieur était aménagé comme il le fallait ; de larges bibliothèques remplient de bouquin de toutes les races de cette terre. Des œuvres d’art, des reliques, des trophées de chasse et même des affiches de primes sur la tête de certaines personnes.

Elle déposa ses affaires sur une sorte de canapé et fit visiter la petite maison à Hadrian.

"Excusez-moi du dérangement des objets… Je n’ai pas eu le temps de ranger depuis ma dernière escapade. Vous dormirez dans la chambre ici, c’est une chambre d’ami confortable avec les commodités adéquates. Faites comme chez vous.

Plusieurs coups furent frappés à la porte, Azula alla ouvrir et une espèce de brute épaisse fut révélée sur le palier. Celui-ci salua dignement Azula d’une courbette et voyant l’esclave, le salua lui aussi avant de reporter son attention sur la chasseuse.

"Ok’thar nela, Azula. Do’noki akt’hra dosa."*

La chasseuse acquiesça. La brute épaisse partit alors laissant la porte ouverte derrière lui. Elle se tourna vers Hadrian. Elle n’allait pas lui parler dans le même patois Merrenwen qu’avait utilisé l’autre.

"Mettez-vous à votre aise, je dois aller faire mon rapport. Je n’en aurai pas pour long. Si jamais, il y a une arme humaine dans la chambre d’amis, à la base c’est un trophée mais prenez là si elle vous rassure."

Elle s’en alla alors en fermant la porte derrière elle.

[HRP : * L'intendant veut vous voir pour votre rapport]

Hadrian écoutait attentivement ce que disait Azula, la courtoisie des Merrenwens était impressionantes, cependant, le prince savait qu'il ne valait mieux pas se fier aux apparences. Ils récoltent ce qu'ils ont semé en affrontant les Sylvains, de plus, qu'esperaient ils ? Que Palanthas rallie à leur cause ? Il n'y avait aucune chance après le nombres de brave mort sur ces terres. Alors pourquoi faisait elle ça ? Peu importe, il gardait son attention fixé sur ce qu'elle racontait, expliquait, évoquait, sans broncher.

Une fois arrivé dans la petite maison d'Azula, il constata le désordre, mais ça, à la rigueur, ce n'était pas ce qui était le plus surprenant. Beaucoup des objets qui trainaient là avait une grande valeur. Elle lui indiqua une chambre d'ami où il pourrait se reposer et réfléchir à tout ça.

Un guerrier l'informa qu'elle devait visiblement partir, puisqu'elle le laissa là, avec la permission de prendre une arme de son choix. Dans tout ce désordre, si quelqu'un tentait de le tuer, il mourrait vingt fois avant de trouver une arme digne de ce nom.

" Merci. "

Dit il juste avant qu'elle ne sorte de la maisonette.

" Qu'est ce que je fais là... "

Murmura t'il.

" Pourquoi ? "

" C'est sans espoir... "

Il finit par tomber à genoux et se mit à prier :

" Sacra Luminum Mater Esperantis A Vita, Arda Na* "

Etrange conversation que l'humain avait tout seul en plein coeur du pays qui allait bientot déverser sur le monde la guerre et la misère. Quelle folie... Hadrian finit par récuperer son épée longue qu'Azula avait confisqué, un esclave avec des armes n'aurait pas été très plausible.

Au bout d'un moment, il finit par sortir de la maison, marchant dans al cité, il vit les forges, les armées, les défenses de la cité et la haine qu'ils pouvaient entrenir contre les autres peuples... Pourquoi tant de haine alors qu'autre fois, ils se battirent ensemble pour repousser les démons...

Hadrian attendit sur un balcon surplombant le coeur de la cité, cinquante mètres plus bas.

* Sainte Lumière mère de la vie et de l'espoir, veille sur moi.

[HRP : Bon j’suis pas MJ mais je fais intervenir un personnage externe, si ca dérange, dis-le et je fais un message directement avec Azula]

Alors qu’Hadrian regardait l’étendue de Thev’Aras, une petit fille apparue derrière lui comme par enchantement, habillée d’une robe blanche à dentelle comportant un col rouge. Elle avait autour du coup une allumette Sylvaine de jeune guerrier changeforme.

La petite fille n’était visiblement pas Merrenwen, loin de là, elle était bel et bien Sylvaine. Regardant l’humain de ses grands yeux bleus, elle lui fit un sourire lorsque le regard de celui-ci se posa sur elle. Avec une petite courbette en avant, elle se présenta de sa voix d’enfant.

"Bonjour monseigneur, je me nomme Maya. Qui êtes-vous ?"

Bien qu’elle semblait totalement innocente, elle cachait dans ses petites mains une sorte de manche en fer rétractable. Les voleurs ici étaient fréquent de plus celui-ci était armé. Au moindre faux pas de la part de l’homme elle se jetterait sur lui pour l’aculé de coup et le faire fuir. Elle n’avait aucunement peur.

Ses longs cheveux blonds flottaient à l’air, les pointes de chacune d’elle était teinte dans un rouge s’approchant du sang.

Hadrian ne savait pas comment réagir, que faisait une petie Sylvaine ici, et pourquoi l'abordait il ? Cela faisait quelques semaines qu'il était isolé, et le prince avait perdu de sa délicatesse. Il se retourna vers elle et lui dit :

" Pousse toi. "

De sa main il l'écarta de sa route et descendit les estrades pour rejoindre la place centrale, il avait des choses à voir, et voir une esclave cherchant à être mielleuse pour avoir quelque choses en attente ne l'intéressait pas. La place centrale grouillait de marchand en tout genre, arme, potion, armure, produit exotique, la cité fonctionnait bien malgré l'état du pays. C'était d'ailleurs une choses qu'Hadrian voulait voir... Le Roi.

Mais cela semblait impossible pour le moment.

La petite Sylvaine regarda le jeune prince passer, elle hésita un instant à le poignarder. Sa mère ne l’aurait pas voulu, elle ne le ferait donc pas. Elle le suivit, descendant les marches d’escalier rapidement puis entrant dans la ruelle.

Elle continuait de le suivre d’une façon quelques peux grotesques, en effet elle essayait tant bien que mal de se cacher mais cela ne réussissait pas. Elle se cachait comme une enfant se cachait lors des jeux tels que cache-cache.

Elle s’approcha un peu de l’homme une fois qu’il s’était arrêté et tendit le bras en arrière comme pour le poignarder. Son poignet se fit attraper par une main bien connue de la petite.

"Maya !"

La voix d’Azula retentissa dans toute la rue et la petite se retourna et se jeta dans les bras de la chasseuse, celle-ci la souleva du sol en la prenant dans ses bras.

"Que t’as dit ta maman à propos de ce que tu allais faire ?"

La petit ne dit rien et cala sa tête dans la nuque de la chasseuse. Azula posa alors son regard sur Hadrian et se pencha légèrement en avant pour s’excuser.

"Excuses ma fille, elle a de très mauvais penchant."

Elle regarda sa petite fille qui venait d’enlever sa tête de son cou, Maya regarda alors l’humain et s’excusa à son tour sous le regard amusé de sa mère. Celle-ci la garda dans ses bras, la serrant fort contre elle comme ayant peur de perdre cette petite si chère à son cœur.

Elle s’approcha d’Hadrian et fixa ce qu’il fixait.

"Que recherchez-vous ici exactement ? Que voulez-vous voir ?"

Hadrian avat été endurcit par les épreuves qui l'avait ammené ici, le banni regarda Azula et répondit sèchement.

" La véritable question est qu'est ce que vous voulez me faire voir ? Que vous avez un coeur ? Une petite Sylvaine dans les bras prouvant que vous les aimez mais que ce sont eux les fourbes ? Qu'elle a tenté de m'assassiné donc forcément génétique ? "

L'humain aurait eu envie d'enter dans une furie sanguinaire et tuer un maximum de ces vils manipulateur, car a présent, l'humain était presque convaincu que le mal en personne habitait leur âme.

" Que voulez vous vraiment Azula ? Si c'est bel et bien sauver votre peuple, je vois que vous êtes prête à tout ! Mais pourquoi ne pas remettre en question le responsble de tout ça ? Votre souverrain ? Celui qui va envoyer les vôtre à la mort. "

Il foudroya la petite Maya du regard, ce n'était pas la Sylvaine qui avait un probleme c'était son éducation.

L’esprit et le corps d’Azula bouillonna entièrement. Que cet énergumène ose l’insulter, elle pouvait l’accepter. Qu’il insulte sa reine, elle ne le supporterait pas deux fois. Mais qu’il ose, lui cet humain à qui elle à donnée la possibilité de devenir sage, insulter sa fille, elle qui s’est battue pendant toutes ces années pour sauver cette Sylvaine. Elle qui a mis ses différents de cotés pour sauver un être qu’elle aimait.

Elle posa Maya parterre et lui susurra gentiment de retourner à la maison. La petite embrassa sa mère sur la joue, la serra une dernière fois et s’en alla rapidement. Elle savait ce qui allait se passer et elle savait qu’Azula jugeait qu’elle était encore trop jeune pour voir cela.

Azula se releva après avoir vu sa fille partir, ses yeux rouges s’éclairèrent d’une fureur digne des Merrenwens. Elle parla alors à ceux qui se trouvaient autour des deux protagonistes.

"Mes frères… Mes sœurs… Ce jour sera graver comme le jour où"

En un clignement d’œil elle avait utilisée sa technique des pas de l’ombre et se trouvait derrière l’humain. En une respiration, ses lames transpercèrent le corps de ce dernier et les dernières paroles d’Azula retentirent dans la rue. Tout c’était passé tellement vite que sa phrase ne s’était pas coupée du tout par un petit temps.

"Hadrian Elessar, prince exilé des Humains, mourra."

Un sourire mesquin s’afficha sur ses lèvres tandis que la foule rugissait de joie.

"Soyez prêt, frère et sœurs, car la guerre est imminente !"

Personne ne sut ce qu’était devenue la dépouille d’Hadrian et s’il était tout de même en vie. Cependant, son épée brisée fut envoyée directement à son frère, Varian.

--- La Mort du Prince Hadrian Elessar ---

Ayant eu vent de ce qui c'était passé dans le coeur de sa cité, le souverrain de Thev'Aras convoqua Azula sur le champ et ayant apprit la nature du meurtre, il fallait désormais le masqué. Si Hadrian était mort à Evenya, ce ne serait surement pas en plein coeur de sa capitale. Elle devait donc rapporter, si ce n'est son corps, au moins sa lame et ses bijoux à Palanthas.

Les Merrenwens n'étaient pas encore tout à fait prêt à se battre contre l'alliance de l'Ouest, il leur fallait un peu plus de temps, C'était donc cela, ou le bannissement.

Ainsi Azula s'acquitta de sa tâche et partis pour Palanthas amener la mauvaise nouvelle

[Tu lance le prochain topic ? ^^]

[Ok

]

je pense accompagner... Mon metier est diplomate apres tout

https://avalon-war.forumsrpg.com/la-tour-blanche-f14/l-epee-brisee-pv-varian-et-lindal-t80.htm#859

Voila messieurs =)

» Hadrian Elessar [Validé]